Déclaration de projet n°1 valant mise en compatibilité du
Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi)
– Page mise à jour le 1er octobre 2024 –
CONCERTATION PRÉALABLE
La concertation préalable est maintenant clôturée !
Par arrêté n° 2023-15, en date du 13 décembre 2023, il a été prescrit la procédure de déclaration de projet n° 1 portant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme intercommunale pour permettre la réalisation du projet d’un parc photovoltaïque sur la commune d’Arcy-sur-Cure, au lieu dit « Le Beugnon ».
Dans la mesure où la délibération n° 2024-86 du Conseil Communautaire, en date du 29 juillet 2024, soumet à évaluation environnementale ladite procédure, elle doit faire l’objet d’une concertation préalable.
APPORTEZ VOTRE CONTRIBUTION
Vous pouvez participer à la concertation préalable relative à la déclaration de projet n° 1 portant mise en compatibilité du PLUi via l’espace commentaire à votre disposition en bas de cette page ou via courrier électronique à l’adresse suivante : concertation@cc-avm.fr
Vous pouvez également participer sur le registre de concertation format papier, disponible au siège de la CCAVM (9 rue Carnot, AVALLON) et en mairie d’ARCY-SUR-CURE ou venir rencontrer la CCAVM et le porteur de projet lors des permanences suivantes :
Lundi 12 août 2024 de 9h à 12h au siège de la CCAVM et de 14h à 17h en mairie d’Arcy-sur-Cure ;
Lundi 23 septembre 2024 de 9h à 12h en mairie d’Arcy-sur-Cure et de 14h à 17h au siège de la CCAVM ;
Lundi 30 septembre 2024 de 9h à 12h au siège de la CCAVM et de 14h à 17h en mairie d’Arcy-sur-Cure.
Il est rappelé que la participation à cette concertation préalable est accessible par toute personne indépendamment de son lieu de résidence.
QU’EST-CE QUE LA CONCERTATION PRÉALABLE ?
Tout projet et/ou document d’urbanisme citoyen se doit d’observer l’avis de la population sur ce qu’il propose afin d’être pertinent et relever de l’intérêt général.
Les modalités de la concertation publique préalable sont définies par le maître d’ouvrage et peuvent prendre différentes formes : registre papier en mairie, site Internet dédié au projet, mise à disposition d’une adresse mail, organisation de permanences, de réunions publiques, d’ateliers, etc.
Les avis rédigés dans le registre de concertation, émis sur le site du document d’urbanisme ou lors de réunions publiques, le cas échéant, peuvent être pris en compte, et ce tout au long de l’élaboration du projet/document d’urbanisme.
Quelle différence avec l’enquête publique ?
La concertation préalable se déroule pendant toute la durée de l’élaboration du document d’urbanisme, c’est-à-dire jusqu’à son bilan.
L’enquête publique, quant à elle, est réalisée seulement après saisine du tribunal administratif, à l’arrêt du document d’urbanisme. Ainsi, c’est le projet finalisé qui est soumis pour avis à la population, pendant un mois à deux mois.
La prise en compte des remarques dépend alors du rapport fait par le commissaire enquêteur qui, lui seul, peut demander que le projet tienne compte de certains avis des citoyens.
Pour quoi faire ?
L’objectif premier est de recueillir l’avis des citoyens concernés, pendant l’élaboration du projet/document, afin d’obtenir le meilleur projet/document possible.
Ainsi, tout peut y être dit, de la simple remarque sur le zonage d’une parcelle, à une vision plus générale des enjeux du territoire.
La concertation préalable et l’enquête publique font office de cahier de doléances, mais seules les remarques faites lors de l’enquête publique sont et doivent être prises en compte, car l’enquête est encadrée règlementairement et officiellement par un commissaire enquêteur, garant de l’efficacité et de l’intégrité de l’enquête publique.
À contrario, les avis et remarques émises lors de la concertation préalable peuvent être considérés par les élus pour orienter le projet, l’accepter ou le rejeter, mais ce n’est pas obligatoire.
Bonne expression…
Observations émises
L’espace commentaire de la concertation préalable est clôturé au 30 septembre 2024.
Je suis 100 % d’accord avec les revendications faites par les différentes associations de l’Yonne qui se battent pour ouvrir les yeux des habitants , des agriculteurs,des élus ! qui le jour ou ils réaliseront que leur environnement est détruit, il sera trop tard !!
le parc éolien s’étend chaque années , il y en a à perte de vu
et maintenant des parcs photovoltaïques recouvrant des terres agricoles, les moutons n’ont pas besoin de cela !! si les terres sont pauvres , c’est déjà dans bien des cas qu’elles ont été appauvries par des cultures intensives, des pesticides et autres intrants. les toitures des bâtiments agricoles ou autre sont des lieux parfaits pour implanter les panneaux photovoltaïques, alors arrêtons le massacre qui ne profitera qu’à de grosses firmes et détruira la biodiversité et les paysages ,
Je dis oui à la transition énergétique , a l’autoconsommation, au projets éoliens à petite échelle, et au respect de l’environnement . l’un ne va pas sans l’autre.
.
Nous sommes opposés au projet de ferme photovoltaïque et tristes de constater que nos agriculteurs soient contraints de se tourner vers les nouvelles sirènes industrielles pour pouvoir survivre, eux qui payent déjà un lourd tribut à l’agro-industrie. Les raisons en sont les suivantes:
– Les panneaux photovoltaïques vont dégrader plus encore le paysage déjà impacté par les éoliennes.
La surface prévue pour l’implantation des panneaux est trop importante. 130 hectares représentant 1/20 e de la surface de la commune on imagine bien le désastre si toutes les communes de l’Yonne faisaient la même chose. 130 hectares de parcelles agricoles ou naturelles qui se retrouveraient dans la pénombre de ces écrans solaires pendant des dizaines d’années. Impact énorme sur la vie du sol évidemment. Il suffit de se dire qu’un tel masquage d’un vingtième de notre territoire communal équivaudrait à mettre un couvercle sur sa totalité pendant dix huit jours par an. Qui donc pourrait raisonnablement accepter un tel sacrifice qui plus est, en grande partie destiné aux seuls bénéfices d’intérêts privés ? Caricature nous direz vous….
– D’autre part outre l’aspect visuel d’une aussi grande surface grillagée et couverte de structures métalliques qui va transformer cette zone de culture en zone industrielle, des perturbations électromagnétiques peuvent se faire sentir sur un sur un grand périmètre avec de gros risques de parasitages des réceptions radio sur le hameau du Beugnon, tout proche. De plus , les transformateurs distribués en très grand nombre le long du plateau présentent un risque important de pollution électrique des réseaux géomagnétiques du sol et vont induire dans les habitations proches à savoir celles du Beugnon des perturbations sur ces réseaux, notamment par la mise à la terre des installations. qui vont s’ajouter aux perturbations aériennes. La pollution électrique qui est déjà problématique dans les centres urbains et l’habitat en général va-t-il donc devenir dans les années à venir un problème majeur jusqu’à empoisonner même nos milieux naturels ? Ce qu’il est important de réaliser c’est que les pertes énergétiques électriques par rayonnement et effet joule dans l’atmosphère contribuent aussi à l’effet de serre. L’artificialisation des terres pour produire plus d’énergie, même si elles sont d’origine renouvelable, est un double ou même un tripe non-sens puisque l’accumulation d’infrastructures électrifiées a un impact direct sur la santé des être vivants.
(Le Parlement Européen estime que le niveau d’exposition de l’espèce humaine aux champs électromagnétiques a été multiplié par 1 milliard depuis 1945). Faudra-t-il ajouter de la technologie à la technologie pour contrer ces problèmes ?
A l’heure ou la priorité est la réduction des gaz à effet de serre (les scientifiques et les médias ne cessent de nous alerter là dessus) il est déjà établi que les techno-solutions proposées par les industriels ne sont pas à la hauteur du problème, voire même vont l’accentuer du fait de l’énergie grise nécessaire à la simple mise en œuvre.
Produire toujours plus d’électricité alors que l’heure de la sobriété a sonné depuis longtemps, est à nos yeux une grosse erreur. Et qu’en est-il de la prise en charge du démantèlement des panneaux qui n’est de toute façon jamais vraiment garantie et qui dans bien des cas revient aux collectivités et aux propriétaires des terrains par le jeu de la volatilité des investisseurs et des responsabilités, les contrats évoluant au fil du temps et des transactions d’un fond d’investissement à l’autre ?
– Il est désormais certain que pour lutter contre le dérèglement climatique et les sécheresses de plus en plus catastrophiques auxquelles nous sommes confrontés chaque année à travers le globe, il est urgent de replanter de la forêt en priorité sur tous les pays des zone littorales pour permettre aux influences océaniques de pénétrer les continents de manière significative et contrer le dessèchement intracontinental ainsi que les inondations des zones côtières et et ainsi de limiter les déplacements de populations.
Replacer le problème à l’échelle nationale continentale et même mondiale n’est pas hors sujet et même absolument nécessaire pour travailler à un avenir plus serein pour l’humanité, l’environnement et pour nos enfants qui auront à gérer tout ce que nous semons.
On ne dit pas qu’il faut remettre de la forêt sur les terres agricoles mais que mettre des panneaux par milliers sur des terres en culture ne semble pas la solution du moins à cette échelle.
– La vallée de la Cure et notamment le secteur d’Arcy – St Moré est l’un des plus beaux écrins du département de l’Yonne et mériterait sans doute plus de réflexion et de débats constructifs et nous estimons qu’il est incohérent de décourager le tourisme et les installations de nouveaux venus en dénaturant ses paysages.
– De plus il est regrettable que le choix d’une électricité issue d’énergie renouvelable ne bénéficient pas directement aux habitants des communes concernées (qui vont en subir les nuisances et la dépréciation immobilière si la pression industrielle se fait de plus en plus forte).
Privilégier une production d’énergie locale sur de petites surfaces pour une consommation locale est légitime et devrait être une priorité ce qui limiterait les pertes d’énergie par rayonnement sur les réseaux longues distances et les pollutions. Cela permettrait d’impliquer aussi les habitants dans les choix vitaux pour la commune.
Ne serait-il donc pas plus judicieux d’utiliser, pour l’implantation de tels projets et limiter leur impact, des surfaces déjà artificialisées, toits de hangars, parcs industriels, parkings goudronnés ou bétonnées etc. Ainsi que de régénérer des terres trop appauvries sans les asphyxier.
– Par ailleurs maintenance et entretien nécessitent l’intervention de sociétés sous-traitante (surveillance et diagnostiques régulier par drones notamment, nettoyages des panneaux avec consommation d’eau importante pour une telle surface…). Quels impacts réels sur le hameau ?
– Et puis sachant que les haies et les arbres hauts sont incompatibles avec la proximités de panneaux solaires à cause des dépôts de feuilles et de sève on peut raisonnablement douter que les panneaux puissent être réellement cachés à la vue par de la végétation.
– Les agriculteurs sont le socle vital de notre pays depuis des siècles. Sans eux notre survie est impossible. Ils ont cette double mission de nourrir le pays et d’entretenir le paysages.
Notre devoir est de le les aider à trouver des solutions pour garder la maîtrise de leurs terres, ce qui n’est plus vraiment le cas dans ce genre de projet.
N’oublions pas que ce qui motive les financeurs ce sont uniquement les retours sur investissement.
Ce qui nous attriste aujourd’hui, c’est que les enjeux écologiques sont monopolisés ou plutôt « monopolysés » par le monde des affaires… Et plus que le loup gris qui revient dans nos forêts et fait trembler les éleveurs ce sont ceux qui arpentent les marchés financiers qui sont à craindre .
On sait déjà où tout cela va nous conduire. Les médias commencent à l’évoquer.
Mais doit-on considérer que la messe est dite?
Je suis pour ce projet de ferme agrivoltaique.
Ce projet porté par un collectif d’agriculteurs va permettre d’apporter de la résilience aux exploitations agricoles dans un contexte où les aléas climatiques sont de plus en plus extrêmes. Pour les générations futures et pour la souveraineté énergétique de notre pays et de notre territoire rural ce type de projet a vraiment du sens.
Nous sommes opposés au projet de ferme photovoltaïque et tristes de constater que nos agriculteurs soient contraints de se tourner vers les nouvelles sirènes industrielles pour pouvoir survivre, eux qui payent déjà un lourd tribu à l’agro-industrie. Les raisons en sont les suivantes:
– Les panneaux photovoltaïques vont dégrader plus encore le paysage déjà impacté par les éoliennes.
La surface prévue pour l’implantation des panneaux est trop importante. 130 hectares représentant 1/20 e de la surface de la commune on imagine bien le désastre si toutes les communes de l’Yonne faisaient la même chose. 130 hectares de parcelles agricoles ou naturelles qui se retrouveraient dans la pénombre de ces écrans solaires pendant des dizaines d’années. Impact énorme sur la vie du sol évidemment. Il suffit de se dire qu’un tel masquage d’un vingtième de notre territoire communal équivaudrait à mettre un couvercle sur sa totalité pendant dix huit jours par an. Qui donc pourrait raisonnablement accepter un tel sacrifice qui plus est, en grande partie destiné aux seuls bénéfices d’intérêts privés ? Caricature nous direz vous….
– D’autre part outre l’aspect visuel d’une aussi grande surface grillagée et couverte de structures métalliques qui va transformer cette zone de culture en zone industrielle, des perturbations électromagnétiques peuvent se faire sentir sur un sur un grand périmètre avec de gros risques de parasitages des réceptions de radio fréquences sur le hameau du Beugnon, tout proche. De plus , les transformateurs distribués en très grand nombre le long du plateau présentent un risque important de pollution électrique des réseaux géomagnétiques du sol et vont induire dans les habitations proches à savoir celles du Beugnon des perturbations sur ces réseaux, notamment par la mise à la terre des installations. qui vont s’ajouter aux perturbations aériennes. La pollution électrique qui est déjà problématique dans les centres urbains et l’habitat en général va-t-il donc devenir dans les années à venir un problème majeur jusqu’à empoisonner même nos milieux naturels ? Ce qu’il est important de réaliser c’est que les pertes énergétiques électriques par rayonnement et effet joule dans l’atmosphère contribuent aussi à l’effet de serre. L’artificialisation des terres pour produire plus d’énergie, même si elles sont d’origine renouvelable, est un double ou même un tripe non-sens puisque l’accumulation d’infrastructures électrifiées a un impact direct sur la santé des être vivants.
(Le Parlement Européen estime que le niveau d’exposition de l’espèce humaine aux champs électromagnétiques a été multiplié par 1 milliard depuis 1945). Faudra-t-il ajouter de la technologie à la technologie pour contrer ces problèmes ?
A l’heure ou la priorité est la réduction des gaz à effet de serre (les scientifiques et les médias ne cessent de nous alerter là dessus) il est déjà établi que les techno-solutions proposées par les industriels ne sont pas à la hauteur du problème, voire même vont l’accentuer du fait de l’énergie grise nécessaire à la simple mise en œuvre.
Produire toujours plus d’électricité alors que l’heure de la sobriété a sonné depuis longtemps, est à nos yeux une grosse erreur. Et qu’en est-il de la prise en charge du démantèlement des panneaux qui n’est de toute façon jamais vraiment garantie et qui dans bien des cas revient aux collectivités et aux propriétaires des terrains par le jeu de la volatilité des investisseurs et des responsabilités, les contrats évoluant au fil du temps et des transactions d’un fond d’investissement à l’autre ?
– Il est désormais certain que pour lutter contre le dérèglement climatique et les sécheresses de plus en plus catastrophiques auxquelles nous sommes confrontés chaque année à travers le globe, il est urgent de replanter de la forêt en priorité sur tous les pays des zone littorales pour permettre aux influences océaniques de pénétrer les continents de manière significative et contrer le dessèchement intracontinental ainsi que les inondations des zones côtières et et ainsi de limiter les déplacements de populations.
Replacer le problème à l’échelle nationale continentale et même mondiale n’est pas hors sujet et même absolument nécessaire pour travailler à un avenir plus serein pour l’humanité, l’environnement et pour nos enfants qui auront à gérer tout ce que nous semons.
On ne dit pas qu’il faut remettre de la forêt sur les terres agricoles mais que mettre des panneaux par milliers sur des terres en culture ne semble pas la solution du moins à cette échelle.
– La vallée de la Cure et notamment le secteur d’Arcy – St Moré est l’un des plus beaux écrins du département de l’Yonne et mériterait sans doute plus de réflexion et de débats constructifs et nous estimons qu’il est incohérent de décourager le tourisme et les installations de nouveaux venus en dénaturant ses paysages.
– De plus il est regrettable que le choix d’une électricité issue d’énergie renouvelable ne bénéficient pas directement aux habitants des communes concernées (qui vont en subir les nuisances et la dépréciation immobilière si la pression industrielle se fait de plus en plus forte).
Privilégier une production d’énergie locale sur de petites surfaces pour une consommation locale est légitime et devrait être une priorité ce qui limiterait les pertes d’énergie par rayonnement sur les réseaux longues distances et les pollutions. Cela permettrait d’impliquer aussi les habitants dans les choix vitaux pour la commune.
Ne serait-il donc pas plus judicieux d’utiliser, pour l’implantation de tels projets et limiter leur impact, des surfaces déjà artificialisées, toits de hangars, parcs industriels, parkings goudronnés ou bétonnées etc. Ainsi que de régénérer des terres trop appauvries sans les asphyxier.
– Par ailleurs maintenance et entretien nécessitent l’intervention de sociétés sous-traitante (surveillance et diagnostiques régulier par drones notamment, nettoyages des panneaux avec consommation d’eau importante pour une telle surface…). Quels impacts réels sur le hameau ?
– Et puis sachant que les haies et les arbres hauts sont incompatibles avec la proximités de panneaux solaires à cause des dépôts de feuilles et de sève on peut raisonnablement douter que les panneaux puissent être réellement cachés à la vue par de la végétation.
– Les agriculteurs sont le socle vital de notre pays depuis des siècles. Sans eux notre survie est impossible. Ils ont cette double mission de nourrir le pays et d’entretenir le paysages.
Notre devoir est de le les aider à trouver des solutions pour garder la maîtrise de leurs terres, ce qui n’est plus vraiment le cas dans ce genre de projet.
N’oublions pas que ce qui motive les financeurs ce sont uniquement les retours sur investissement.
Ce qui nous attriste aujourd’hui, c’est que les enjeux écologiques sont monopolisés ou plutôt « monopolysés » par le monde des affaires… Et plus que le loup gris qui revient dans nos forêts et fait trembler les éleveurs ce sont ceux qui arpentent les marchés financiers qui sont à craindre .
On sait déjà où tout cela va nous conduire. Les médias commencent à l’évoquer.
Mais doit-on considérer que la messe est dite?
J’apporte ma pleine contribution au projet agrivoltaïque du Beugnon, qui, selon moi, constitue une bonne alternative entre la forte consommation énergétique de notre population et le respect de l’environnement. Il est un fait que la population française consomme de plus en plus, ce qui entraîne des sacrifices, notamment en matière d’implantation de zones de production dans nos campagnes. Ceux qui pensent le contraire font preuve d’égoïsme.
Voici pourquoi je suis pour ce projet :
– Protection des animaux contre les conditions climatiques extrêmes
Les panneaux solaires offrent de l’ombre aux animaux en période de forte chaleur, réduisant le stress thermique et améliorant leur bien-être.
Les animaux bénéficient également d’une protection contre les intempéries telles que la pluie, la grêle ou les vents forts, ce qui contribue à leur confort et leur santé.
– Réimplantation de prairies permanentes
– Amélioration de la qualité des pâturages
L’ombre partielle fournie par les panneaux photovoltaïques contribue à réduire l’évapotranspiration, aidant ainsi à conserver l’humidité du sol.
Cette humidité accrue favorise la croissance de l’herbe, ce qui peut améliorer la qualité et la disponibilité des pâturages pour le bétail, surtout en période de sécheresse.
– Réduction du stress hydrique
En limitant l’exposition directe au soleil, les panneaux solaires aident à conserver l’eau du sol, ce qui réduit le besoin d’irrigation et permet d’assurer une meilleure disponibilité de l’eau pour les animaux.
– Amélioration du bien-être animal
Les animaux ont accès à des zones d’ombre, ce qui réduit leur stress et peut améliorer leur productivité, par exemple, en augmentant les rendements laitiers ou en favorisant la prise de poids chez les bovins.
Le confort accru des animaux peut également contribuer à réduire les risques de maladies liées à la chaleur, améliorant ainsi leur santé globale.
– Réduction de l’empreinte carbone de l’élevage
L’énergie produite par les panneaux photovoltaïques permet de réduire la dépendance des exploitations d’élevage aux énergies fossiles, ce qui diminue l’empreinte carbone de l’activité.
Cette approche contribue à la transition énergétique et à la lutte contre le changement climatique, tout en soutenant une agriculture plus durable.
– Préservation de la biodiversité
En laissant les animaux circuler librement sous les panneaux, l’agrivoltaïsme favorise le maintien de la biodiversité dans les pâturages, en évitant une artificialisation excessive des terres.
Les installations agrivoltaïques peuvent également abriter des zones de refuge pour la faune locale, contribuant à la préservation de l’écosystème.
L’agrivoltaïsme est solution durable qui va pérénniser les exploitations.
Je suis favorable au projet agrivoltaïque qui va se situer sur la commune d’Arcy sur cure.
Ce projet va permettre d’exploiter des terres qui n’ont pas un fort potentiel et qui permettrait un élevage raisonnable de moutons.
Ce projet est aussi un plus au niveau écologique et pourra pérenniser l’agriculture.
Je suis contre le projet agri-voltaïque du Beugnon parce qu’il est TROP GRAND. D’accord, en raison de sa grandeur, il est bien plus rentable pour GLHD , mais en contrepartie bien plus destructeur pour la nature.
Je ne crois pas que les moutons puissent s’y sentir bien, les animaux sont très très sensibles aux rayonnements, ondes, etc … qui ne serait pas leur soleil naturel !! Et l’herbe pousse bien mal, sous les panneaux, c’est vérifié, ça aussi !! Alors les herbes aromatiques, n’en parlons pas !!
Ensuite, que fera t’on dans 30 ans des structures installées dans les champs ? Êtes vous certains qu’elles seront réparées, recyclées ou récupérées facilement ? Alors que notre monde change si vite de mode de pensée « écologique », de politique intérieure et européenne et mondiale et que tout le monde est en perpétuelle insécurité ??
La nature telle qu’elle était avant ce projet pourra t elle reprendre ses droits ? …. Combien nous aura coûté au total ce projet ? La destruction complète d’ un écosystème, d’une région … Avec , un peu plus loin ( mais pas très loin), ses paysages, ses histoires, ses particularités, sa vie associative, son tourisme …
Je ne crois pas que le fait de louer ses terres aux Énergies Renouvelables soient une « diversification » pour les agriculteurs. Une vraie diversification , ça serait par exemple des recherches en permaculture … Puisqu’on dit que la permaculture permet de produire bcp avec n’importe quel terrain … C’était un exemple, une idée de recherche . Il faut se retrousser les manches pour chercher, si vous dites que les terres autour du Beugnon produisent peu … (ou si les Normes Européennes le disent).
Je crois aussi que les panneaux solaires sont très coûteux à fabriquer , avec des technologies et des matières premières difficiles à trouver … et pas si écolos que ça …
Je crois que si notre région s’appauvrit en bois, en sols, en faune, si nous considérons que ce n’est pas grave de saccager les campagnes, alors ce sera la transportation encore plus grande dans les villes, et nous deviendrons tous comme des poulets d’élevage plus ou moins riches, c’est tout .
Je crois qu’il y a bcp de fausses propagandes sur beaucoup de choses, qui nous empêchent de NOUS CHOISIR.
Je crois que moi, je serai encore plus malheureuse que les moutons et l’herbe qui ne veut plus pousser, près d’un si grand champ soit disant AGRI-voltaïque. JE NE VEUX PAS PERDRE MA RÉGION.
Je suis résolument contre le projet .
La dimension du parc envisagé est démesurée au regard de la dimension du Beugnon et des paysages qui font le charme de notre région et ni la région ni la commune ne profiteront de cette énergie qui n’est que fuite vers l’étranger.
Nous devons nous organiser pour être souverains dans notre région et dans notre pays.
Le caractère intermittent de l’éolien et du solaire à grande échelle imposera la transformation en hydrogène et cette technologie multipliera par 7 les extractions minières (cuivre, manganèse, terres rares..). L’épuisement de ces ressources se profile déjà.
De plus je suis pour la plantation d’arbres pour que les moutons puissent paître à l’ombre et aussi pour réhumidifier les régions. Nombre de témoignages d’agriculteurs disent combien éoliennes et photovoltaïque perturbent la vie animale.
Je suis résolument contre le projet pour les raisons qui suivent. Il est évidemment nécessaire de diversifier les sources d’énergies pour le futur mais les innovations en la matière nous imposent de rester prudents et mesurés.
La dimension du parc envisagé est démesurée au regard de la dimension du Beugnon et des paysages qui font le charme de notre région.
La quête effrénée d’énergie ne doit pas nous faire oublier la nécessité de préserver la terre. L’installation de panneaux sur des terres agricoles, même pauvres, va à l’encontre de ce besoin. Il semble impérieux que de telles installations utilisent les surfaces déjà artificialisées : parking divers ( grandes surfaces, gares), les toitures , les sols déjà endommagés et laissés à l’abandon par les industries polluantes. Ces surfaces ne manquent pas aux alentours mais bien sûr démarchage et mise en place du photovoltaïque sont moins aisés et moins « rentables » pour les porteurs de projets, principaux bénéficiares.
Les désagréments pour les habitants du Beugnon, déjà impactés par le bruit des éoliennes sont passés sous silence.
La technologie à elle seule ne sauvera pas le climat. L’ éolien et le solaire sous une présentation souvent mensongère nous font oublier la nécessité de la sobriété énergétique, de l’agriculture raisonnée et du respect de la terre. Le caractère intermittent de l’éolien et du solaire à grande échelle imposera la transformation en hydrogène et cette technologie multipliera par 7 les extractions minières (cuivre, manganèse, terres rares..). L’épuisement de ces ressources se profile déjà.
De plus je suis pour la plantation d’arbres pour que les moutons puissent paître à l’ombre et aussi pour réhumidifier les régions. Nombre de témoignages d’agriculteurs disent combien éoliennes et photovoltaïque perturbent la vie animale.
Je suis résolument contre le projet pour les raisons qui suivent. Il est évidemment nécessaire de diversifier les sources d’énergies pour le futur mais les innovations en la matière nous imposent de rester prudents et mesurés.
La dimension du parc envisagé est démesurée au regard de la dimension du Beugnon et des paysages qui font le charme de notre région.
La quête effrénée d’énergie ne doit pas nous faire oublier la nécessité de préserver la terre. L’installation de panneaux sur des terres agricoles, même pauvres, va à l’encontre de ce besoin. Il semble impérieux que de telles installations utilisent les surfaces déjà artificialisées : parking divers ( grandes surfaces, gares), les toitures , les sols déjà endommagés et laissés à l’abandon par les industries polluantes. Ces surfaces ne manquent pas aux alentours mais bien sûr démarchage et mise en place du photovoltaïque sont moins aisés et moins « rentables » pour les porteurs de projets, principaux bénéficiares.
Les désagréments pour les habitants du Beugnon, déjà impactés par le bruit des éoliennes sont passés sous silence.
La technologie à elle seule ne sauvera pas le climat. L’ éolien et le solaire sous une présentation souvent mensongère nous font oublier la nécessité de la sobriété énergétique, de l’agriculture raisonnée et du respect de la terre. Le caractère intermittent de l’éolien et du solaire à grande échelle imposera la transformation en hydrogène et cette technologie multipliera par 7 les extractions minières (cuivre, manganèse, terres rares..). L’épuisement de ces ressources se profile déjà.
De plus je suis pour la plantation d’arbres pour que les moutons puissent paître à l’ombre et aussi pour réhumidifier les régions. Nombre de témoignages d’agriculteurs disent combien éoliennes et photovoltaïque perturbent la vie animale.
Je suis pour le projet agrivoltaique d’arcy
Ce projet répond totalement aux enjeux de la transition énergétique et permettra à une agricultrice de s’installer sur des terres à faibles potentiels
Sans ce projet ces terres risquent un jour de devenir des friches
Les avis favorables respirent la désinformation, ils sont d’ailleurs parmi les moins argumentés… Moi même agriculteur jamais je ne passerai à la dérive de la location de mes terres à un grand groupe comme GLHD qui n’a comme perspective que la revente de l’énergie pour gagner encore plus d’argent. J’aime trop mes terres pour les vendre au grand capital.
oui à la transition énergétique mais pas au détriment de notre écologie.
6 agriculteurs pour 130 hectares ! et les « petits agriculteurs » comme moi, qui leur vient en aide ?
des moutons, des moutons et une bergère qui n’est autre que la compagne d’un des agriculteurs. Un emploi créé pour combien de maison désertées, combien d’écosystèmes déréglés ? Que deviendront ces panneaux ? Comment seront ils nettoyés ? démontés ?
Les outils de communication de GLHD sont bien rodés pour que les détails importants qui en démontrent les limites n’apparaissent pas clairement aux yeux de tous. Des concertations citoyennes qui ne tiennent jamais compte des oppositions.
Je suis contre ce projet !
Je soutiens le projet qui est pour moi nécessaire pour les besoins énergétiques de plus en plus sollicité.
Une belle chose en perspective ! Un très beau projet en vue: des panneaux solaires sur notre territoire avec des moutons pâturant en dessous et l’emploi d’une bergère. Avec une population toujours plus gourmande en énergie, nous devons agir, et ce projet est une alternative aux autres zones de production énergétique plus polluantes. Bravo à nos paysans, soyons solidaires comme nous l’étions lors des manifestations
Je soutiens totalement ce projet agri voltaïque qui est parfaitement dans l’air du temps !
Le projet agrivoltaîque du Beugnon permet aux agriculteurs de revivre de leur travail , de produire de l’énergie propre et d’installer une bergère. Je suis ravie par un tel projet audacieux et suis pour.
Je suis pour ce projet d’agrivoltaïsme du beugnon. Les agriculteurs arrivent de moins en moins à vivre de leur Labeur. Des journées, des mois sans arrêter de travailler pour produire quasi rien sur des terres très caillouteuses, sans rendement significatif. Il faut les soutenir comme lors des dernières manifestations. Vous étiez tous derrières eux. Et aujourd’hui, pour lire les commentaires de certains, vous ne voyez que l’aspect financier qui profite qu’à certains, comme vous le dites. jalousie ? Voyons plus grands et essayons de sortir du charbon, du nucléaire. A l’échelle nationale, tout le monde profitera d’une énergie non polluante , nos enfants les premiers. Je suis POUR!
Habitant la campagne depuis toujours, le projet agrivoltaïque du Beugnon s’inscrit dans les objectifs nationaux que l’état veut obtenir rapidement. Il permet à des terres ingrates de fournir une diversification aux agriculteurs. Je suis pour ce projet.
Habitant la campagne depuis toujours, le projet agrivoltaïque du Beugnon permet de répondre aux enjeux nationaux que l’état veut atteindre rapidement ! Il sera caché par des haies, répond aux exigences environnementales et va permettre d’installer des moutons sur des terres ingrates. Je suis pour ce projet.
L’agrivoltaisme est une solution innovante et dans l’ere du temps où énergie renouvelable et production agricole ne font qu’un.
Une solution durable pour les agriculteurs qui n’y se retrouvent plus économiquement parlant avec les aléas climatiques à répétition et des fluctuations des prix de produits agricoles sans précédents.
Je vous a 300% pour ce projet.
La taille démesurée de ce projet est-elle bien raisonnable ?
Je suis contre ce projet de centrale photovoltaïque !!
Je suis pour ce projet ! C’est un projet ambitieux, porteur de bonnes valeurs à mes yeux. Les rendements n’ont jamais été à la hauteur du travail des agriculteurs, sans compter la météo capricieuse depuis plusieurs années. Diversifier l’activité agricole en installant une bergerie et des moutons sous les panneaux solaires est une excellente idée pour optimiser l’espace.
Je suis FAVORABLE à ce projet du Beugnon !
Un dernier argument
Le CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature) s’est auto-saisi en juin 2024 pour émettre un avis sur la politique de déploiement du photovoltaïque et ses impacts sur la biodiversité, « face à l’accroissement du développement du photovoltaïque et, alors que l’ambition répétée par tous les acteurs institutionnels est d’équiper d’abord les zones artificialisées, l’installation de ces centrales sur des espaces naturels et semi-naturels s’amplifie, au point que de nombreux scientifiques alertent les instances publiques sur le risque d’incohérence entre le développement des énergies renouvelables sur des milieux naturels et semi-naturels d’une part et part les enjeux de préservation des puits de carbone et de la biodiversité d’autre. » Le CNPN a réalisé un état des lieux et s’est appuyé sur des dossiers de projets de parcs photovoltaïques pour lesquels il a été consulté, sur des études et des programmes de recherche. Le constat sur les impacts du photovoltaïque sur la biodiversité est sans appel : « Sur les milieux terrestres, les effets des centrales photovoltaïques sont de plusieurs ordres : • destruction des écosystèmes préexistants et donc de l’habitat de reproduction ou d’alimentation de nombreuses espèces, y compris de espèces uniquement en transit ; • perturbation des composantes microclimatiques locales ; • diminution de la lumière et des précipitations, ce qui impacte surtout les espèces présentes sous les panneaux (flore, pollinisateurs, faune du sol, et donc fonction écologique de pollinisation et fonctions écologiques liées au sol) ; • confusion visuelle entre la surface des panneaux et les étendues d’eau, ce qui impacte surtout les espèces volantes présentes au-dessus des panneaux PV (mortalité d’insectes par confusion de site de ponte, mortalité d’oiseaux et de chiroptères par confusion de site d’alimentation en eau). D’autres impacts possibles liés aux pollutions induites par le ruissellement de l’eau de pluie sur les panneaux, encore peu comprises, ne seront pas abordées dans la suite de ce chapitre mais doivent également constituer un point d’alerte pour les entreprises du secteur et les pouvoirs publics : la présence de PFAS sur les panneaux photovoltaïques est avérée et les conséquences sur la santé animale et humaine peuvent être importantes. » D’autres constats sont aussi alarmants : .Recrudescence des projets empêchant une instruction et une évaluation environnementale suffisantes pour tous les dossiers, .Quasi absence de dérogations espèces protégées, .Absence de dispositif fonctionnel en France permettant de suivre l’évolution de l’emprise des constructions de centrales photovoltaïques au sol, .Absence d’évaluation des effets additifs ou synergiques de l’extension de l’industrie photovoltaïque sur les populations de certaines espèces ni sur le fonctionnement des écosystèmes auquel elles participent. Le CNPN propose 21 recommandations visant à intégrer la conservation de la biodiversité dans le développement du photovoltaïque. La recommandation n°1 est claire et nette : METTRE UN TERME à l’implantation de centrales photovoltaïques au sol dans les aires protégées et les espaces semi-naturels, naturels et forestiers. Le CNPN est assez clair que les surfaces artificialisées et les toitures doivent être privilégiées avant tout et que le potentiel existe.
2024-16_avis_deploiement-photovoltaique-impacts-biodiversite_cnpn_du_19_06_2024_vf
Etant agriculteur depuis plusieurs générations, je ne peux qu’appuyer cette démarche.
Nous recherchons de la résilience dans nos exploitations et le fait de se diversifier avec un projet agrivoltaïque comme celui d’Arcy sur cure est tout à fait recevable au vue de la qualité des terres catégorisées 4 par la chambre d’agriculture de l’Yonne. Ce qui renforce le fait que ce projet est idéalement placé.
De plus, mettre un élevage ovin est tout à fait justifié puisqu’il est démontré que plus de 50% de la consommation ovine en France provient Hors union Européenne.
Mangeons mieux, mangeons Français.
Je suis trés favorable au projet agricole photovoltaïque d’Arcy sur Cure.
C’est un projet qui est souhaitable sur des terres à faibles potentiels et qui permettrait un élevage ovin dans de bonnes conditions.
Ce projet est un plus pour les agriculteurs, leur permettant de se diversifier et de maintenir une trésorerie convenable.
je soutient le projet agrivoltaïque du beugnon
ce projet permettra le maintient d’une agriculture propre sur les terres les moins fertiles de la commune en réintroduisant de l’élevage; il participe a l’indépendance énergétique française tout en continuant a produire une alimentation seine grâce a la combinaison de l’élevage et des panneaux ; il sécurise financièrement l’activité agricole de 6 exploitants tout en installant une nouvelle éleveuse sans agrandissement ; il créer de la biodiversité car il n’y a rien de plus riche qu’une prairie ; pas d’artificialisation des terres et pas de béton ; la concertation a été le maitre mot du projet depuis le départ .
Je demande a la collectivité de soutenir ce bon et beau projet
Regis Petit
Habitant du beugnon
Porteur de projet
Bonjour,
Porter un projet, c’est un peu comme naviguer en eaux troubles avec des supporters enthousiastes d’un côté et des sceptiques de l’autre. C’est aussi une aventure passionnante susceptible de transformer un paysage local de manière spectaculaire. Cependant, il est crucial de ne pas empiéter sur les terrains limitrophes, personne ne veut voir ses terrains être rabotés ou devenir des pistes à la gloire d’autrui sans contrepartie et sur ce point, je suis contre le projet. Un projet bien ficelé n’a aucun impact sur les voisins. En parlant de ficelage, il me semble n’avoir rien lu sur la qualité des panneaux, le plan de maintenance et le suivi des installations. Combien de vérifications mensuelles, trimestrielles, semestrielles pour les panneaux et les onduleurs ? Et qu’en est-il de la politique de recyclage des panneaux en fin de vie et des dispositions de retrait du paysage sans impacter les voisins ? Est-ce prévu ou en sus ? Ces points sont souvent zappés dans ce type de projet. Un aménagement paysager a-t-il été prévu pour améliorer le visuel en cachant les panneaux pour ne pas dénaturer la nature ni choquer les septiques ?
Bonne journée.
Je suis opposé à ce projet. Pourtant la nécessité de trouver des ressources énergétiques renouvelables, ainsi que l’urgence de la sauvegarde de l’agriculture, semblent en faveur d’un projet rassemblant ces deux thèmes sous le seul vocable d’agrivoltaisme. Mais le diable est dans les « détails » et le doux concept d’agrivoltaisme ne saurait nous endormir…. un fois quelques questions posées
1) Pourquoi un projet d’aussi grande taille ? 130 hectares cela couvre une surface énorme que l’on retirera à la culture. C’est seulement pour une économie d’échelle : la société GLHD fera ainsi des marges suffisantes pour le fond d’investissement qui la finance. La taille du projet ne répond pas aux intérêts du plus grand nombre mais bien à celui du fond d’investissement.
2) Pourquoi utiliser des zones agricoles? Les zones agricoles sont effet convoitées : de nombreux projets dans des régions similaires à la nôtre sont en cours de discussion ou déjà mis en oeuvre. Deux effets conduisent à cette envolée. D’une part, beaucoup d’agriculteurs sont en difficultés et cherchent des moyens financiers alternatifs. D’autre part, la mise en place de panneaux dans les champs est assez simples, rapides et peu coûteuses. L’agrivoltaisme est donc une alliance objective de quelques agriculteurs en difficulté avec une société dont le moteur principal est la seule rentabilité à cause de sa dépendance aux fonds financiers. On est bien loin de la souveraineté agricole et des autres nécessités du futur.
3) Une alternative est-elle possible ?
Des projets d’installation de fermes photovoltaiques existent de taille acceptable et sur des terrains non agricoles. C’est le cas de projets comme celui près de Vermenton. On peut aussi envisager de couvrir le maximum de toitures. Cette action qui favorise délocalisation et indépendance énérgétique des territoires, devrait être poussée par les élus de tous bords. Mais le problème est là aussi financier : monter des panneaux sur des toitures est plus difficile, plus onéreux, sans parler des autorisations et assurances. Et pourtant cette solution profiterait au plus grand nombre. En choisissant l’agrivoltaisme, on empêche d’une part le développement d’une approche raisonnée et raisonnable du photovoltaisme et d’autre part, on perd des terres agricoles.
3) Quid des autres projets d’agrivoltaisme ? La réalité des bienfaits pour l’agriculture reste à démontrer même si GLHD ne se lasse pas de répéter cet argument. Pour les agriculteurs qui pensent sortir ainsi des difficultés, ils seraient avisés de chercher des émissions de radio, des sites web ou de contacter quelques associations pour comprendre que l’agrivoltaisme n’est pas la solution et que certains de leurs collègues ont assez vite déchantés : à court terme, l’évidence des fonds proposés est irrésistible mais à plus long terme, les contrats passés avec des sociétés induisent des effets pervers liés à une perte d’indépendance de la gestion de leurs terres. Des effets qu’il est difficile de prédire mais que l’on peut entrevoir en se renseignant sur les mésaventures d’autres agriculteurs.
Enfin, comme au Beugnon, un des arguments favoris de l’agrivoltaisme est l’élévage ovin, (la présence de culture de plantes médicinales ou aromatiques rajoutant un peu de piquant et d’écologie). Allons-nous donc tous consommer du mouton ? On sent l’argument de circonstance pour favoriser l’artificialisation des sols.
Je m’oppose à la réalisation de ce projet agrivoltaïque sur le plateau du Beugnon.
Habitant D’arcy sur cure. Je soutiens le projet collectif d’agricoltaisme du Beugnon qui se situe sur une zone de plateau très médiocre entourée de bois avec aucun vis à vis sur Arcy sur cure et Le Beugnon.
Ce projet innovant va allier production agricole, production d’énergie renouvelable et permettre de créer de l’emploi
Je demande donc à la collectivité de soutenir ce projet
Le projet agrivoltaïque du Beugnon représente une opportunité unique d’allier agriculture et production d’énergie renouvelable. En intégrant des panneaux solaires dans les exploitations agricoles, nous pouvons maximiser l’utilisation des terres tout en garantissant des revenus supplémentaires pour les agriculteurs. De plus, ce système permet d’améliorer la biodiversité et de réduire l’empreinte carbone. C’est une solution durable qui répond aux enjeux énergétiques et environnementaux actuels, tout en soutenant la vitalité de nos territoires agricoles.
L’association des champs ensoleillés du Beugnon avec son projet innovant, permet aux agriculteurs de diversifier leurs revenus. Comme chacun le sait, les conditions climatiques de ces dernières années ( sécheresses, pluies intenses, inondations, grêle) mettent à dures les finances des exploitations agricoles. Nous voulons manger « français « , avoir de la bonne qualité et du local! Aidons donc nos agriculteurs à améliorer leur quotidien si difficile ( n’oublions pas tous les suicides de ces dernières années). Tout ce mieux être, vivre, et cultiver, ne peut qu’avoir du positif pour chacun d’entre nous. Des moutons, des herbes aromatiques ou autres, n’est ce pas mieux que tous ces pesticides que vous décriez tant? Je suis entièrement d’accord avec ce projet qui a été bien pensé.
Je suis contre le projet pour les raisons qui suivent. Il est évidemment nécessaire de diversifier les sources d’énergies pour le futur mais les innovations en la matière nous imposent de rester prudents et mesurés.
La dimension du parc envisagé est démesurée au regard de la dimension du Beugnon et des paysages qui font le charme de notre région.
La quête effrénée d’énergie ne doit pas nous faire oublier la nécessité de préserver la terre. L’installation de panneaux sur des terres agricoles, même pauvres, va à l’encontre de ce besoin. Il semble impérieux que de telles installations utilisent les surfaces déjà artificialisées : parking divers ( grandes surfaces, gares), les toitures , les sols déjà endommagés et laissés à l’abandon par les industries polluantes. Ces surfaces ne manquent pas aux alentours mais bien sûr démarchage et mise en place du photovoltaïque sont moins aisés et moins « rentables » pour les porteurs de projets, principaux bénéficiares.
Les désagréments pour les habitants du Beugnon, déjà impactés par le bruit des éoliennes sont passés sous silence.
La technologie à elle seule ne sauvera pas le climat. L’ éolien et le solaire sous une présentation souvent mensongère nous font oublier la nécessité de la sobriété énergétique, de l’agriculture raisonnée et du respect de la terre. Le caractère intermittent de l’éolien et du solaire à grande échelle imposera la transformation en hydrogène et cette technologie multipliera par 7 les extractions minières (cuivre, manganèse, terres rares..). L’épuisement de ces ressources se profile déjà.
Le projet de ferme agrivoltaïque du Beugnon, allie production d’énergie renouvelable nécessaire à notre pays et retombées économiques pour nos communes , qui serviront donc améliorer la qualité de vie de ses administrés. Je demande donc à la collectivité de soutenir SES agriculteurs.
Un projet qui allie à la fois développement économique de l’Yonne et respect de l’environnement, c’est un modèle d’innovation durable pour notre territoire. J’ai lu également dans la proposition du projet la création d’une bergerie avec l’emploi d’une bergère bravo à ceci aussi.
Je connais et me promène sur arcy sur cure depuis plus de 20 ans je suis tout à fait d’accord et compréhensif envers nos agriculteurs sur ce projet de photo voltaïque en vu de la météo de plus en plus aléatoire tout comme le prix des céréales, faire en sorte que ce projet se réalise c’est permettre au paysans de la région de s’assurer de revenus sur. Pour notre indépendance énergétique ceci est aussi positif. Pour conclure je suis favorable pour ce projet sur le plateau du beugnon.
Projet très intéressant: Des terres de moins en moins rentables pour nos agriculteurs qui pourront générer des revenus supplémentaires grâce à l’installation de panneaux solaires. Une bergère sera également employée, créant ainsi un emploi supplémentaire dans notre belle région. Tout cela me parait une très bonne idée.
Je suis contre ce projet dont l’envergure n’est pas justifiée et qui risque d’abimer les paysages et le bien etre de la population du hameau. Préservons notre environnement ! Il ne faut pas laisser le profit de quelques uns avoir un impact negatif sur le collectif.
Je suis contre !
Je suis contre le projet de la Ferme du Beugnon, projet de panneaux photovoltaïques, de la taille en réalité d’une centrale photovoltaïque. L’implantation est trop proche du village du Beugnon. Tous les arguments contre ont déjà été dits : projet financier et non écologique, pour que cela soit écologique il faut privilégier les circuits courts, on ne peut pas qualifier ce projet agri photovoltaïque avec 250 moutons pour 160ha de panneaux,
Je suis opposé au projet de panneaux photovoltaïques.du Beugnon.
Je suis contre le projet et je m’étonne que seuls les avis favorables soient publiés. Halte à la censure
Bonjour,
Je suis contre ce projet de centrale photovoltaïque démesuré ! Ce n’est pas la bonne solution pour préserver notre planète et réduire notre emprunte carbone.
Un projet « vert », écologique ?
Des panneaux qui auront parcouru des milliers de kilomètres avant de venir défigurer un paysage déjà abimé par la présence d’éoliennes,. Non
Des panneaux dont la production d’énergie servira le profit de fonds d’investissements étrangers et d’agriculteurs qui ne sont pas les plus démunis. Agriculteurs qui deviendront rentiers sous couvert de la création d’une bergerie et d’un emploi. Non
Des panneaux qui se trouveront à une centaine de mètres des premières habitations ! Non
Des panneaux qui viendront entraver les déplacements de la faune autochtone ! Non
Des panneaux qui produiront une énergie intermittente en surconsommation quand nous n’en aurons pas besoin et en sous consommation quand nous en aurons besoin ! Non
Ce projet n’a rien d’écologique, il est simplement économique et profitable à quelques uns. En témoigne les résultats des dites « concertations citoyennes » organisées. par GLHD qui, si elles existent, ne tiennent en aucun cas compte des avis qui s’y opposent.
Consommons moins et préservons nos espaces naturels, notre lien à la nature et aux autres plutôt que créer des centrales photovoltaïques dans des champs qui étaient d’ailleurs des forets et diviser les populations. Pensons collectivement cette transition et non son profit personnel. Pensez vous réellement que la motivation des agriculteurs soit tournée vers le bien être collectif ?
Mettre des panneaux. sur les toitures, oui, bâtiments industriels ou municipaux oui et la production d’énergie serait suffisante. Il y a bien plus vertueux que la création de cette centrale !
Je m’oppose à ce projet !
après les eoliennes à moins de 1200 mètres des habitations me voila avec des paneaux solaire à moins de 100 mètres ….de ma maison
merci la valorisation de mon bien en prend encore un sacré coup…
les promenades autour du village seront deconseillé voire impossible
bien sur il faut des paneaux solaire mais s’il vous plait un peu plus éloigné du village du Beugnon
quand au projet agricole c’est bien sur le papier mais au beugnon il ne pousse que de mauvaises herbes…
Quand sera -t’il visible ?
Pourquoi mon commentaire d’hier qui manifestait une opposition certaine au projet démesuré n’apparait il pas ?
Un agriculteur qui loue ses terres est-il agriculteur ou rentier ? Il y a l’agrivolataïsme et l’agrirentier, deux néologismes émergeant issus de la fameuse transition écologique… Ne tombons pas dans le panneau. Vu la surface, vu le rendement, Cosette n’est pas ici.
Le concept de transition écologie ne doit pas endormir les consciences. N’allons pas trop vite en besogne !
Si la transition écologique et énergétique est en effet nécessaire à notre époque, la démesure de ce projet, elle, n’a rien de nécessaire. Il n’est question ici que d’un enrichissement personnel de quelques agriculteurs opportunistes ( qui vis à vis de nombreux autres ne sont pas les plus démunis) et d’une société (soutenue d’ailleurs par des fonds d’investissements étrangers ) prenant comme alibi la création d’une bergerie et celle d’un emploi. Protagonistes du projet qui se moquent bien de l’impact environnemental d’un tel projet !
Pourquoi artificialiser des terres et détruire la faune et la flore qui s’y trouvent ?
Pourquoi une telle démesure sur des terres agricoles quand la mise en place de panneaux sur les toits des hangars et bâtiments industriels permettraient une production suffisante d’énergie intermittente ?
Les éoliennes détruisent déjà le paysage et la tranquillité du hameau du Beugnon et d’une grande partie de l’Yonne, y rajouter ces panneaux – à une petite centaine de mètres des premières habitations – dit bien que l’intérêt est simplement financier et non écologique ou humain.
Quid des concertations préalables, quid du respect des habitants qui verront leur maison dévaluées, quid de la beauté du paysage ?
Une bergerie ? oui ! Mais au milieu d’une centrale photovoltaïque d’une telle ampleur, NON !
A qui profite ce projet ? Pas à nos terres, pas à notre planète, pas aux habitants des villages alentours.
Des champs grillagés, surveillés, des transformateurs de la taille de conteneurs industriels, des espaces de circulations pour la faune détruits, voilà ce que ce projet va aussi créer !
Consommons moins et préservons notre environnement, notre nature, notre lien aux autres !!!
Des panneaux fabriqués à l’autre bout du monde avec une durée de vie réduite, d’une grande fragilité, d’une nécessité d’entretien couteuse , cela ne répond en rien à une transition écologique. Que restera t’il de nos terres, de nos paysages quand les panneaux seront partout ?! Quelques comptes en banque bien remplis, rien de plus… un village déserté…
Je suis contre ce projet démesuré et nocif pour cette belle région.
Bonjour
Ce projet gigantesque m’interpelle pour différentes raisons
– Le recyclage des panneaux solaires
– L’impact sur la biodiversité (abeilles papillons oiseaux etc)
– L’effet secondaire sur les animaux
– La qualité de l’eau pour les consommateurs avoisinant ce parc
– une forme d’élevage intensif
– Ce magnifique paysage envahi par des km de panneaux solaires
Même si nous devons penser à l’avenir de nos futures générations je pense qu’il y a d’autres moyens pour lutter contre ce réchauffement climatique puisque la nature nous apporte l’oxygène
Donc je suis contre ce projet
Me concernant, je suis pour le projet.
Pour quelles raisons ?
Tout d’abord, cela permettrait de créer un emploi avec l’installation d’une éleveuse. Deuxièmement, l’énergie va être renouvelable, ce qui permettra la diminution de l’empreinte carbone.
Je demande donc à la collectivité de soutenir le projet.
Je ne suis pas agriculteur, mais j’estime que ce projet doit être mené à bien.
On ne peut reprocher au propriétaire du terrain de l’exploiter dans une démarche positive visant à diversifier les solutions de production énergétique, et, qui plus est, en promouvant des énergies vertes. Et d’autant plus que le terrain semble difficilement exploitable pour une activité agricole classique.
Donnons plus de valeur à notre territoire !
Je suis favorable au projet agrivoltaïque du Beugnon.
Celui-ci répond à la recherche de plus en plus urgente d’utiliser une énergie écologique durable.
De plus, profiter d’un écopaturage permettra l’installation d’un élevage ovin et la création d’un emploi.
Il n’y a que des avantages!
Bonjour,
Je suis favorable à ce projet photovolltique du Beugnon car je trouve que c’est une initiative durable
Je suis totalement contre ce projet faussement écologique ne servant qu à enrichir quelques personnes.
Quelques compléments qui justifient mon opposition à ce projet :
– Le Conseil national de la protection de la nature recommande d’interdire tout nouvel équipement photovoltaïque sur des espaces naturels ou semi-naturels tant que le potentiel des surfaces artificialisées n’a pas été épuisé. https://www.avis-biodiversite.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2024-16_avis_deploiement-photovoltaique-impacts-biodiversite_cnpn_du_19_06_2024_vf.pdf
– Depuis la publication, le 8 avril 2024, du décret sur l’agrivoltaïsme, trois grandes conditions s’imposent : l’installation doit être réversible, l’emprise au sol limitée à 40 % du terrain et le rendement agricole permettre un revenu durable (perte maximum de rendement de 10%). A lire les comptes de résultat prévisionnel de l’exploitation ovine, il n’est pas évident que cette production ait ce rendement au minimum de 90 % de celui des cultures actuelles. Ainsi à Ploërdut dans le Morbihan , l’opérateur d’énergies renouvelables Valeco a informé le maire qu’il comptait retirer son permis de construire eu égard à ces nouvelles obligations. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000049386147
– Enfin la Chambre d’Agriculture de l’Yonne vient de revoir sa doctrine en matière d’agrivoltaïsme et indique que la puissance électrique produite est limitée à 10 MWc par exploitation (hors GAEC). Le projet du Beugnon sera d’une puissance crête installée de 107,5 MWc soit beaucoup plus que préconisé dans cette doctrine.
Doctrine agrivoltaïsme Chambre agri 89 page 3
Un gigantisme démesuré où le partage ne semble pas être le maître mot.
Ce projet agrivoltaïque du Beugnon suscite de l’enthousiasme et mobilise, l’agrïvoltaisme est un défi permettant de lutter contre les changements climatiques.
Je demande à la collectivité de soutenir ce projet innovant.
Car il en faut du dévouement, du courage, du travail acharné pour être paysan, c’est ce que l’on appelle le labeur.
Permettons à ces paysannes et paysans de s’accomplir et de perpétuer leur passion puisqu’on ne peut qu’être passionné pour essayer de vivre de ce beau métier si difficile.
Je suis pour les énergies renouvelables mais je suis contre ce projet qui est démesuré pour notre petite commune. Il n’est absolument pas raisonnable de construire sur une si grande surface (130ha) au même endroit. Il faut privilégier les zones déjà urbanisées pour l’installation de panneaux photovoltaïques.
Bonjour
Je soutiens ce projet qui permettra aux agriculteurs de diversifier leurs revenus en produisant une énergie verte et locale.
De plus l’installation d’une bergerie est un atout indéniable pour ce projet.
Des panneaux solaires dans le ciel pour l’électricité
Des moutons en dessous pour se nourrir et nettoyer la zone naturellement
Une terre pauvre pour les céréales mais utile et rentable
Une bergère qui fait vivre sa famille
Des bénéfices partagés entre le propriétaire des terres, l’exploitant électrique, la bergère et la commune
Avis favorable !
Benoit
Je souhaite contribuer favorablement au projet agrivoltaïque du Beugnon.
Ce type de projet est d intérêt public et environnementale selon moi.
Dans un monde où l on aspire à être autonome énergétiquement et à délivrer une eau irréprochable aux robinets des citoyens, c est une solution vertueuse qui profitera à tous.
De la résilience générée non pas que pour les exploitations agricoles qui pourront changer de paradigme et ainsi envisager l introduction d ateliers de diversifications mais également pour les territoires et collectivités locales au sens large.
Ce projet permettra à la France d atteindre l autonomie énergétique tant regretté ces derniers temps, tout en permettant d’apporter de la résilience et de maintenir une agriculture sur des secteurs rendus fragiles par la récurrence des aléas climatiques sur des sols à faibles réserves en eau.
Comme l’agriculture française est en train de crever a petit feu a cause du libre échange du commerce mondiale,du manque de prix rémunérateurs de leur productions.
Il est normal qu’ils saisissent l’opportunité de l’agrivoltaisme.
Avis favorable !
Les derniers rapports du GIEC montrent bien que pour ne pas dépasser les 2 degrés de réchauffement climatique, il est nécessaire de diminuer un maximum l’utilisation des énergies fossiles. Ce projet s’inscrit dans la transition énergétqiue nécessaire, tout en permettant aux agriculteurs de continuer leur activité, dans un contexte où les conditions climatiques rendent leur travail de plus en plus compliqué. Je suis donc favorable à ce projet.
Les rapports du GIEC ne cessent de rappeler que si l’on veut limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés, il faut cesser tout mode de production énergétique reposant sur les énergies fossiles. L’agriphotovoltaisme permet à la fois de participer à la transition énergétique tout en permettant aux agriculteurs de continuer leur activité qui contribue au dynamisme economique de la région. Je soutiens donc ce projet.
De nos jours où l’écologie devient une priorité, les énergies renouvelables deviennent de plus en plus indispensables pour la survie de notre planète. L’agriculture est également un domaine des plus importants, et nous constatons qu’il est de plus en plus compliqué de produire. Ce projet mélangeant les énergies renouvelables et l’agriculture sera je pense une bonne alternative pour assurer production et écologie. Il faut savoir vivre et évoluer avec son temps, dans la mesure du raisonnable bien sûr.
Le réchauffement climatique nécessite la recherche d’énergies renouvelables et le projet d’Arcy sur Cure correspond tout à fait à cette demande, dont je suis favorable et il apporte une solution réunissant 2 actions :
– L’électricité verte grâce aux panneaux photovoltaïques
– La valorisation de terres agricoles non cultivables, sans intrants
De plus, sur ces mêmes terres, complètement isolées de toute civilisation humaine, installer des panneaux ne peuvent être que bénéfiques pour le bien-être animal en les abritant du froid, de la pluie et des canicules.
Bonjour,
Je suis favorable à ce projet qui fait revenir l’élevage sur les plateaux calcaire ( faible potentiel pour les céréales) et qui diminuera l’emploi de pesticides et d’engrais chimiques sur ces terres superficielles. C’est projet également qui répond à la demande de la population qui veut une énergie renouvelable et issu du pétrole et du nucléaire.
REMARQUES SUR LE PROJET AGRIVOLTAIQUE D’ARCY SUR CURE
Le présent document à pour but de sensibiliser le lecteur sur l’aspect de l’aménagement d’un plateau en vue d’en faire une centrale photovoltaïque.
Certes, ce sont à ce jour des terres agricoles céréalières qui devraient devenir des pâturages pour ovins.
Ce pose alors deux aspects inquiétants :
La ressource en eau de la commune
L’aménagement de la voirie.
La ressource en eau
S’il faut environ 20 l d’eau en moyenne par jour pour un ovin, en un an cela nous donnerait 10 x 500 x 3650 m 3 au minimum. Il faut aussi ajouter une certaine quantité d’eau pour le nettoyage de la bergerie et de ces dépendances.
A cela on doit ajouter le nettoyage des panneaux. On se limite (c’est vraiment un minimum) à 1l d’eau par panneau pour le nettoyage des panneaux photovoltaïques soit 160 000 panneaux : 160 M3. Mais seront t’ils nettoyés une seule fois par an, et à l’eau pure ?
On peut aussi lire qu’il faudra envisager si ce n’est l’irrigation totale de la surface au moins une certaine partie des surfaces du projet.
En étudiant un peu la nature du territoire, on découvre que le plateau où doit être installé la bergerie et une partie les panneaux photovoltaïques sont à une altitude supérieure d’environ 20 m au-dessus du château d’ARCY sur CURE.
Il faudra donc effectuer de très gros travaux pour assurer une adduction d’eau au site (surpresseurs, tuyauterie, etc…).
L’aménagement de la voirie
A ce jour, l’espace concerné par ce projet ne comporte que des chemins plus ou moins bien empierrés. On doit bien envisager de les transformer en route devant supporter, VL, PL et matériels agricoles, les seuls étant réellement amenés à y circuler à ce jour. Il faudra aussi en assurer l’entretien par la suite.
Il s’ensuit donc une certaine dépense que je ne saurais chiffrer. La longueur de cette voirie doit être voisine des 2 Km
CONCLUSION
Une commune accordant un permis de construire se doit d’assurer les dépenses nécessaires pour viabiliser le terrain jusqu’à la limite de propriété.
Ce qui serait à la charge de la commune d’ARCY sur Cure.
Certes, certaines taxes perçues sur l’exploitation du site comme l’IFR vont permettent de financer ces travaux sur le long terme (remboursement d’emprunts).
OUI MAIS
La commune d’ARCY ne verra que 20% de cette taxe alors que les 80% restant vont à la communauté de commune.
Par équité, la communauté de commune devrait assurer 80% du financement des travaux de viabilisation du site puisque c’est à elle que revient la responsabilité de la modification du PLUI et la plus grande part des recettes fiscales.
AUTRES BIZARRERIES
On a pu lire dans des descriptions d’avant-projet, consultables en mairie d’ARCY sur CURE, qu’il convient d’étendre le réseau RTE afin d’amener l’électricité sur un site de production d’électricité (gestion de la bergerie) avec un chiffrage estimatif de 85 000€ sans que l’on sache si cette extension sera aérienne ou enterrée !!!
On ne parle jamais de la construction de fosse étanche à lisier, pourtant certainement obligatoire pour ce type d’activité (élevage).
On ne trouve nulle part d’engagements contractuels entre les parties (GLHD, et agriculteurs) porteurs du projet. Ils devraient être contraints d’assurer la pérennité de l’exploitation ovine pour la durée initiale de la centrale, soit 40 ans.
Les agriculteurs, se plaignant de la faible rentabilité du site en regard de la culture céréalière, s’engagent à développer une culture de plantes aromatiques. Surprenant
CONCLUSION
On se trouve dans une situation difficile à évaluer ?
Le profit de 6 ou 7 agriculteurs louant leurs terres avec un ratio de 15 fois supérieur au cours habituel régional de la location de terres agricoles et celui d’une société dont la plus grande part du capital est étranger se fera au détriment de l’environnement et de la population locale, voire du tourisme.
Je trouverai donc normal, en compensation, que les agriculteurs soient au moins assujettis à la taxe foncière pour les terres affectées à ce projet qui d’ « agricoles » deviennent «industrielles ». Ceci étant justifié par le fait que les revenus de la part production d’électricité devenant de loin supérieure à la part agricole (élevage d’ovins).
REMARQUES_CONCERTATION_ARCY_SUR_CURE
Bonjour,
Je suis contre ce projet démesuré.
On pourrait commencer par mettre des panneaux photovoltaïques sur les hangars plutôt que de détruire le peu qu’il nous reste de nature. On va très vite arriver à 130 ha.
Je suis né à Arcy et je me souviens qu’au moment du remembrement les agriculteurs ont expliqué que les céréales seraient ce qu’il y a de plus rentable, et maintenant ce seraient les moutons ?
Ce qui me préoccupe le plus, est l’absence de dispositif de protection des nappes phréatiques de toutes les déjections des moutons. En Bretagne ils se sont laissé déborder par les conséquences de l’excès de lisier, avec une pollution dont ils ont du mal à tourner la page. Va-t-on faire la même chose dans toutes les campagnes de France ? Et si des dispositifs existent qui va les financer ? Sans doute pas les investisseurs étrangers qui ne s’inquiètent probablement pas des conséquences à très long terme d’une transition énergétique sauvage.
Je ne suis pas agriculteur mais je suis favorable aux projets.Energie renouvelable et agriculture est un bon compromis tant sur le plan écologique et économique pour nos agriculteur et nos campagnes qui en ont bien besoin car souvent délaissé .
Je suis favorable à ce projet,je ne suis pas agriculteur mais je trouve que énergie renouvelable et agriculture est un bon compromis ce qui résume une activité propre et économique pour nos campagnes qui en ont bien besoin.Oui favorable à ce projet et contre ce qui sont contre éolien et agrivoltaisme mais qui veulent de l électricité chez eux.
Il est, pour moi, important de faire fructifier des terrains plutôt « pauvres » en leur permettant cde produire une énergie d’avenir par un biais écologique.
Icaunaise depuis toujours, aimant ce territoire, sa beauté, sa diversité, consciente que le monde agricole doit faire face plus que jamais aux aléas climatiques, énergétiques, économiques qui ne vont pas aller en s’amenuisant, j’approuve le projet d’agrivoltaïsme du Beugnon.
Implanté sur une zone peu fréquentée, sur des terres ingrates, ce projet ne peut que donner de la valeur ajoutée à ce secteur;
Supprimer les intrants au profit de l’installation d’une bergère et de ses moutons pratiquant l’écopaturage sous les panneaux est aussi un argument favorable.
Nous devons accepter des compromis et favoriser cette énergie verte produite localement alors que nous consommons toujours, toujours plus.
Aider nos paysans à se maintenir durablement sur nos territoires en acceptant un tel projet m’agrée.
je suis favorable à ce projet photovoltaïque du beugnon,
Ce projet photovoltaïque représente une initiative essentielle vers une transition énergétique durable. En intégrant des panneaux solaires, nous non seulement réduisons notre empreinte carbone, mais nous favorisons également l’autonomie énergétique de notre communauté. Les avantages économiques
Je suis favorable à ce projet car je trouve que c’est une initiative durable qui favorise l’autonomie énergétique et réduit l’empreinte carbone .
Favorable à ce projet photovoltaïque car je trouve que c’est une bonne initiative qui va pouvoir favoriser l’autonomie énergétique et réduire l’empreinte carbone.
C’est un excellent atout pour notre région : un projet innovant avec de nombreux points positifs. Comme il n’est plus possible de se chauffer avec une chaudière à charbon ou au fioul, les panneaux photovoltaïques représentent une solution idéale pour une transition écologique réussie tout simplement.
Je n’oublie pas que le projet a été proposé au Conseil Municipal d’Arcy et âprement soutenu au Conseil Communautaire par le Maire d’Arcy, impliqué personnellement par ailleurs dans un projet similaire de GLHD sur Sermizelle Blanay, ce qui a conduit le Procureur de la République d’Auxerre à ouvrir une enquête pour potentielle prise illégale d’intérêt.
En conclusion je m’oppose à ce projet (comme 200 associations et de nombreux élus) qui n’est pas nécessaire sauf au profit financier de quelques personnes et au détriment de la population.
Bonjour,
Je ne suis ni agricultrice, ni scientifique, j’aime simplement le paysage de cette région protégée, jusqu’à présent. La présence d’une multitude d’éoliennes a déjà commencé à en altérer la beauté pour un résultat non mesuré, l’installation de panneaux voltaïques ne va certainement pas aider à son embellissement et la création d’un emploi ne va rien révolutionner. Il sert juste de maigre justification.
Laissons tranquilles la faune et la flore qui font partie intégrante de cette région et de sa survie à long terme. Les arguments financiers qui ont l’air de primer sont un leurre qui n’engagent pas l’avenir. Certes les agriculteurs doivent vivre (c’est aussi notre survie), mais c’est en prenant soin de notre terre que leur avenir et le nôtre sera assuré à long terme.
Il existe de nombreux espaces industriels qui peuvent faire l’affaire sans impacter sur ce paysage, que dire des zones commerciales déclinantes qui pourraient également être requise pour l’implantation de ces panneaux.
Bonjour,
Il faut arrêter cet énorme arnaque au nom de l’écologie.
Quand je lis les commentaires sur la page de cette enquête publique et que j’y vois des agriculteurs se positionner pour et y voir une innovation leur permettant un revenu fiable, je me dis que le monde agricole n’a pas de mémoire ou de prise de recul sur sa situation actuelle.
L’innovation vendue au monde agricole depuis des décennies au nom du confort de travail et financier des agriculteurs n’a pas tenu ses promesses, le monde agricole est toujours fragile financièrement et esclave d’un modèle injuste qui enrichit une poignée de personne et met mal la majorité.
De plus, peut-on parler d’innovation quand c’est au détriment de la nature et de la biodiversité????
Pour rappel, très peu de bibliographies et de retour scientifique probant sur la mise en place pourtant massive de l’agrivoltaïsme actuellement en France que ce soit sur les effets durables de ces installations, sur le bien-être animal et la santé humaine et sur les rendements agricoles en découlant.
Par contre, de plus en plus de structures environnementales se positionnent contre ces projets destructeurs de la nature et donc de notre habitat déjà si fragile.
Le conseil national de la protection de la nature vient de se positionner sur ce sujet.
https://www.avis-biodiversite.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2024-16_avis_deploiement-photovoltaique-impacts-biodiversite_cnpn_du_19_06_2024_vf.pdf
Ne tombez pas dans le panneau…
cf
A l’heure où nous souhaitons produire de l’électricité différemment, il est logique et opportun qu’un tel projet soit monté.
Ce dernier aura forcément un impact qui sera pour moi minime.
En effet, il sera implanté sur un secteur peu fréquenté, je le sais pour m’y promener très souvent, et sera peu visible depuis les alentours.
De plus, l’écopaturage sous les panneaux maintien ce lien essentiel entre la modernité et la nature qui doivent désormais cohabiter afin de nous faire arriver à une production énergétique et une consommation alimentaire plus saines.
Je suis opposée à ce projet qui ne respecte ni le lieu, ni la faune, ni l’écosystème, n’a rien de véritablement écologique ni de rentable, va défigurer le paysage, et semble ne servir que quelques intérêts particuliers. Bref, une aberration.
En total désaccord avec ce projet agri-photovoltaïque qui n’est ni écologique, ni respectueux de la nature et de ses paysages .
Prévu à cours terme sans grande réflexion outre l’intérêt financier, surfant sur le désespoir actuel
des agriculteurs, ne soyons pas dupes ! il ne profitera qu’à de grosses entreprises au même titre que ce qui se passe avec les installations d’éoliennes. En fait, ce projet gigantesque n’a pas pour vocation d’aider et soutenir la Région et ses habitants. Il tente à nouveau d’exproprier tout simplement ses terres agricoles pour les rendre définitivement stériles, impropres à la culture.
Protégeons donc cette belle région du Vézelien contre toutes ces installations invasives et dégradantes !
Un beau projet en perspective, bravo ! Écoutons les agriculteurs qui connaissent leurs terres depuis des générations, plutôt que des citadins qui ne résident ici que pour les vacances ou à peine six mois par an, tout en nous faisant la leçon sur notre mode de vie rural. Nous vivons dans une société où nos achats incluent de plus en plus de produits électroniques, comme les voitures ou les téléphones, qui nécessitent d’être rechargés. Il faudra bien installer des panneaux solaires quelque part, et il serait égoïste de dire que nous les voulons, mais pas près de chez nous.
Je suis d’accord avec le projet des panneaux. Je viens souvent à Arcy-sur-Cure pour des balades à moto sur le plateau du Beugnon ou en canoë sur les lacets de la Cure. Si ces terres sont destinées à la production d’énergie solaire, je ne vois pas où est le problème. Elles seront moins traitées avec des pesticides, réduisant ainsi les retombées dans la Cure.
Favorable à ce projet photovoltaïque du Beugnon car je trouve que c’est une initiative durable qui favorise l’autonomie énergétique et réduit l’empreinte carbone.
Je suis tout à fait favorable à ce projet de panneaux solaires au Beugnon. Si ces terres ne fournissent plus un rendement suffisant à nos paysans, les transformer en zone de production d’énergie verte pour réduire la dépendance énergétique de notre pays me semble être le bon choix.
Je suis totalement opposée à ce projet.
130 ha, c’est juste énorme !
Oui à un projet de quelques hectares, et à un projet qui profite à l’ensemble du village.
Non à ce projet gigantesque, qui ne va profiter qu’à quelques particuliers et à GLHD et ses actionnaires !
Cessons de défigurer nos campagnes, préservons la beauté et les paysages : il y a plein de surfaces déjà artificialisées sur lesquelles nous pourrions installer des panneaux photo-voltaïques.
Bonjour,
Etant moi-même agriculteur, je voulais faire part de mon intérêt pour l’agrivoltaisme.
Le projet va encourager l’installation d ‘une nouvelle éleveuse. Il permet littéralement de lancer un élevage ovin local.
Je me mets à la place des agriculteurs concernés et je ne peux que les soutenir dans leur démarche.
Cordialement
Je suis favorable au projet Agrivoltaïque d’Arcy sur Cure.
En effet, ce projet correspond bien aux besoins d’énergies renouvelables. Il permettra de consolider économiquement la situation des agriculteurs concernés, dans un contexte agricole difficile ces dernières années.
Je défends ce projet d’autant plus que les terres impliquées, de faiblesse valeur, nécessitent l’apport de beaucoup d’intrants. En plus, elles se situent dans un endroit approprié, non visible des principaux axes routiers et des villages alentours.
L’installation d’une bergère renforce ma réflexion : l’élevage ovin est un atout non négligeable.
Bonjour,
Je suis opposée à ce projet pour les raisons déjà évoquées par les autres opposants. Cette énergie n’a rien de vert, c’est de la fausse écologie.
Bonjour
C est un projet intéressant, avec de belle opportunités pour les agriculteurs.
C’est certain que ce n’est pas la bergère qui va gagner le plus, ni les paysans mais le Beugnon ne va pas changer le cours de l’histoire.
Par contre que les habitants du secteur payent l’électricité moins cher serait indiscutable et contribuerait à une distribution plus équitable des avantages et des inconvénients
A suivre donc
C’est certain que ce n’est pas la bergère qui va gagner le plus, ni les paysans mais le Beugnon ne va pas changer le cours de l’histoire.
Par contre que les habitants du secteur payent l’électricité moins cher serait indiscutable et contribuerait à une distribution plus équitable des avantages et des inconvénients
A suivre donc
Gérard je suis favorable aux projets pour plusieurs raisons .Énergie verte ,aide à l installations de jeunes agriculteurs,moyens de faire vivre nos exploitations sur nos terres à petit rendements. Activité économique pour nos exploitations nos communes et nos ccav qui en n ont bien besoins dans nos campagnes .
Bonjour
Je suis agriculteur dans l’Yonne et je suis pour le développement de ce type de projet sur notre territoire. Il permet le maintien de notre activité au combien touchée par les aléas ces dernières années, et apporte la résilience financière dont nous avons besoin pour continuer à nourrir la France. C’est pourquoi je suis pour.
Bonjour
Je suis agriculteur dans l’Yonne et je suis pour le développement de ce type de projet sur notre territoire. Il permet le maintien de notre activité au combien touchée par les aléas ces dernières années, et apporte la résilience financière dont nous avons besoin pour continuer à nourrir la France. C’est pourquoi je suis pour.
Le gigantisme de ce projet le discrédite à lui seul. Le vallon menant au Beugnon est d’une rare qualité paysagère et s’en trouverait irrémédiablement altéré. Implanter des panneaux fabriqués à l’autre bout de la planète et posés par des mercenaires d’une partie de l’Europe encore moins respectueuse des droits sociaux que chez nous pour le profit d’une poignée d’opportunistes : tout cela pue la bonne conscience au rabais et la mauvaise foi la plus dégradante.
La conscience sensible et raisonnée nous commande de revoir la copie de ce projet scandaleux.
Je suis contre ce projet (et toute la multitude prévue sur le sud de l’Yonne). C’est non-sens écologique d’artificialiser des terres agricoles alors que des hectares de toitures, de parkings sont disponibles en Île de France notamment là où partira l’électricité produite ici. Nous concentrons déjà beaucoup trop d’éoliennes qui gâchent notre paysage. Le tourisme vert ici à une grande place et crée des emplois mais personne ne viendra plus se promener au milieu de ces parcs clos, noirs et des éoliennes. Les maisons proches des sites perdent de la valeur. Quel gâchis !
Je suis favorable à ce projet agri voltaïque du Beugnon. Habitant Arcy sur Cure depuis 22 ans et étant fils d’agriculteur je me dois d’apporter mon soutien. Dans un monde agricole au contexte économique incertain la transformation de ces terres aux faibles rendements en zone de production énergétique et d’élevage est le meilleur choix à faire. En plus ce projet permet de créer un emploi ce qui se fait rare dans notre région. L’implantation de panneaux solaires sur notre territoire renforce l’autonomie énergétique de notre région et contribue à la production d’énergie propre.
Je pense que se projet peut apporter un souffle nouveau a nos agriculteurs donc je suis pour cette aventure sachant que l électricité est verte donc bonne pour tous…et notre planète bien-sûr.
Je suis favorable au projet de ferme agri voltaïque du Beugnon car cela permet de réintroduire une part d’élevage sur des terres à faible rendement. Ce projet est important pour les agriculteurs qui ont à faire face à beaucoup de problèmes de météo, les agriculteurs nourrissent le monde et entretiennent le paysage pour qu’il ne finisse pas en friche. J’apporte un soutien aux agriculteurs qui sont actifs et portent un changement dans la transformation du monde agricole.
Anne-Marie
Propriétaire d’une maison à Arcy sur Cure
Je soutiens le projet agri voltaïque du Beugnon pour la diversification des revenus agricoles. Cela permettra également de créer un emploi avec l’installation d’une éleveuse.
Je suis agriculteur et je suis pour la réalisation de ce type de projet.
L’activité agricole peut continuer (elle ne doit pas baisser de plus de 10% pour que le projet soit agrivoltaique) et en plus on produit de l’électricité decarbonnée.
C’est innovant et c’est ce dont les agriculteurs qui travaillent sur des terres difficiles ont besoin.
Bonjour,
Je suis favorable au projet d’implantation d’une bergerie et des panneaux.
C’est des créations d’emplois bien venu sur notre département qui en a bien besoin.
La localisation du projet ne va pas défigurer l’endroit de l’implantation car caché en lisière de bois.
Je suis contre ce projet.
J’habite depuis prés de 20 ans au Beugnon. Nous avons choisi de nous installer dans ce hameau pour sa tranquillité et la beauté de sa nature alentour. Le projet agrivoltaïque qui fait l’objet de cette consultation va générer des nuisances pour les habitants du Beugnon : défiguration du paysage, suppression de l’horizon, bruit des onduleurs et transformateurs et baisse de la valeur de nos maisons comme de l’attractivité touristique de notre environnement prisé des randonneurs. Nous ne bénéficierons pas d’un tarif réduit à cette énergie et n’avons pas été associé au montage financier. Les seuls bénéficiaires du projet seront les agriculteurs à qui on va verser entre 2 et 10 000 euros du m2 par an et l’opérateur GLHD. Les agriculteurs en question ne sont pas de petits paysans mais de gros céréaliers.
On rappellera que le panneau le plus proche sera à 30 m des habitations et qu’il s’agit d’un des plus grands projets de France avec 130 hectares soit la taille de prés de 180 terrains de foot. Nous avons besoin de ces terres agricoles pour notre souveraineté alimentaire et toute artificialisation de ces terres est préjudiciables et nous ne connaissons pas l’impact de ces installations dans le temps sans parler du démantèlement futur. Ces terres sont peut-être pauvres mais alors pourquoi les avoir cultivées en les dégradant encore plus avec moult pesticides et le projet de bergerie n’est qu’un argument marketing car si la bergère, qui n’est autre que la conjointe d’un des agriculteurs du projet, souhaitait s’installer sur les terres de son mari elle aurait pu le faire depuis belle lurette.
La fermeture de ces 130 hectares va obligatoirement avoir des conséquences sur la biodiversité et sur les sols, les animaux sauvages sont nombreux sur le plateau du Beugnon et cela va engendrer des modifications des déplacements de la faune. La Misision Régionale d’Autorité Environnementale a pointé que « l’étude d’impact est incomplète car il manque l’étude hydrogéologique exigée pour l’implantation des panneaux photovoltaïques au sein du périmètre de protection du captage des « Guérins » ». La MRAe ajoute qu' »en matière de faune, de flore et de milieux naturels les méthodes d’inventaire utilisées présentent des insuffisances, qui ne permettent pas d’obtenir une qualification complète de la biodiversité dans l’état initial. En l’absence d’analyse de l’impact du projet sur les continuités écologiques du site, les mesures d’évitement et de réduction proposées ne permettent pas de conclure à une absence de perte nette de biodiversité. Au-delà de la seule centrale éolienne interceptée par la zone d’implantation du projet, l’analyse spécifique des effets cumulés reste à établir précisément au regard des multiples équipements de
production énergétique existants ou projetés. »
Ce projet pourrait se comprendre si c’était la solution unique pour produire de l’énergie solaire que je soutiens par ailleurs (client d’Enercoop et sociétaire d’Energie Partagée). Il n’en est rien puisque l’ADEME indique que le potentiel des friches industrielles et des toits de parking et de bâtiments est trois fois supérieur au Plan France Nation Verte.
Je n’oublie pas que le projet a été proposé au Conseil Municipal d’Arcy et âprement soutenu au Conseil Communautaire par le Maire d’Arcy, impliqué personnellement par ailleurs dans un projet similaire de GLHD sur Sermizelle Blanay, ce qui a conduit le Procureur de la République d’Auxerre à ouvrir une enquête pour potentielle prise illégale d’intérêt.
En conclusion je m’oppose à ce projet (comme 200 associations et de nombreux élus) qui n’est pas nécessaire sauf au profit financier de quelques personnes et au détriment de la population.
Mieux vaut des panneaux que des intrants.
Ces terres sont épuisées et nos eaux impactées par les pratiques culturales intensives qu’on ose appeler « conventionnelles ». Rendues à l’élevage raisonnable et pourvoyeuses d’énergie moins sale (produire c’est forcément transformer l’environnement) ces terres dépendront moins de la PAC. La surface prévue est impressionnante mais s’inscrit dans un paysage zébré par les éoliennes omniprésentes. Peut-être faudra-t-il fractionner pour créer dès respirations et protéger les riverains , c’est le plus important. mais pour vivre comme nous vivons il faudra accepter le coût réel de notre consommation. Personne ne veut de centrale, personne ne veut de décharge, et tout le monde veut recharger son smartphone et en changer tous les deux ans…
Dans ces conditions il faudra bien accepter des compromis. L’agrovoltaisme en est un .
Mieux vaut des panneaux que des intrants…
Bonjour
Je suis favorable à ce projet qui permet l’implantation d’une nouvelle bergerie sur le territoire, avec la création d’emplois locaux.
Et au delà de cet aspect local, pour moi tout projet qui permet de diminuer nos importations énergétiques et alimentaires ne peut être que bénéfique pour notre pays et l’environnement.
Cordialement.
Je suis totalement d’accord avec ce projet l’énergie verte avec les pano solaires
Pour le projet,
Cela va permettre la création d’un emploi et à une énergie verte.
Pour le projet !
Cela ne peut que apporter du plus à notre commune.
Très bon projet bravo !
Bonjour,
Moi-même agriculteur, mais dans une zone privilégiée en terme de qualité de terre, il est primordiale de trouver dès aujourd’hui une issue à ces terre de piètre qualité afin qu’elles profitent à l’intérêt général plutôt que de retourner en friche. J’ai visité ce projet, caché de la vue du plus grand nombre, en lisière de bois. Ce parc de terres à moutons permettrait de remobiliser l’intérêt, l’envie des Agriculteurs déjà en place de continuer d’entretenir cette zone ingrate, de créer cet emploi de bergère et de diminuer la pression pesticide sur ce plateau céréalier, versant vers la Cure.
Diversification/Énergie renouvelable/Préservation de l’environnement/Augmentation de la biodiversité/Création d’un emploi/Compromis
Bien à vous
Emmanuel, agriculteur en agriculture biologique
L’agrivoltaïsme à Arcy-sur-Cure, en Bourgogne-Franche-Comté, permettrait de concilier production d’énergie solaire et agriculture durable, tout en optimisant l’usage des terres agricoles. Les panneaux solaires protégent les cultures sensibles aux variations climatiques, réduisant ainsi les impacts des sécheresses et des fortes chaleurs. Ce projet contribuerait à la transition énergétique locale tout en soutenant l’économie rurale.
Habitante du Beugnon depuis 15 ans en résidence principale, j’approuve pleinement ce projet d’autant plus que je suis impliquée à titre personnel en tant que bergère.
J’ai été très attentive à ce que le projet ne vienne pas impacter la qualité de vie des habitants. D’ailleurs plusieurs réunions de concertation ont été réalisé depuis le début de ce projet en 2020 en toute transparence auprès des habitants, ce qui a valu quelques modifications depuis l’origine du projet.
De plus, à l’heure ou les agriculteurs veulent retrouver de la résilience dans leurs exploitations, l’agrivoltaïsme est une solution innovante et pérenne pour faire perdurer leurs structures, aujourd’hui de plus en plus touchées par la fluctuation des produits agricoles et les aléas climatiques.
Je soutiens ce projet qui fera coup double en continuant de produire de la nourriture pour la population et de l’ electricité en plus. Cette nouvelle maniere de produire et plus vertueuse (50% du mouton est importé ainsi que l energie fossile encore trop presente dans notre quotidien). Avec l’ avenement du tout electrique trouvons les solutions du mix energetique dans notre pays!
Je suis contre ce projet, les arguments de Cure Yonne Protection sont évidents.
Effectivement comment valider un tel projet quand nous savons qu’il va bénéficier en priorité à des industriels, GLHD, industriels de l’agrivoltaïque qui ont plus de trente projets rien que dans la région et un groupe de cultivateurs, spécialistes des céréales, qui fonctionnent grâce aux subventions de la CEE et qui voient dans ce projet le moyen de récupérer de la rémunération sans effort, car la moyenne des loyers payé aux agriculteurs est de 5 000€ / an / hectare. Quand on voit que le projet concerne plus de 130 hectares, on comprend l’intérêt économique des agriculteurs.
De plus toutes les études écologiques n’ont pas été réalisé par des associations indépendantes, ainsi leurs impacts écologiques et environnementaux sont a remettre sérieusement en question.
Enfin ce projet énorme aura des répercutions évidentes sur le bien être des habitants (hommes et animaux) des environs, ce seront ainsi une quarantaine de transformateurs (taille d’un conteneur maritime), pour faire circuler du courant alternatif, qui vont fonctionner toute la journée et ainsi rajouter une pollution sonore non négligeable.
Et il y a d’autre priorité que d’artificialiser des terres pour produire de l’énergie alors que nous savons que nous avons assez de toits et d’espaces artificialisée pour mettre en place suffisamment de panneaux photovoltaïques pour produire l’électricité dont nous avons besoin. Alors oui c’est plus compliqué et certainement moins rentable, mais nous avons besoin de garder nos terres pour absorber l’eau qui va continuer de tomber en plus grande quantité.
Et puis mettre 160 000 panneaux photovoltaïque sur un même espace ne va pas sans poser d’autres type de questions, comme l’émission de chaleur au dessus de ces panneaux ne va t elle pas créer des pont thermiques qui peuvent avoir des incidences sur le climat, le passage des oiseaux, des chauves souris, et la nuit cet espace chaud au dessus risque de faire des dégâts sur la vie nocturne ? Toutes ces questions sont restées lettre morte et concernent pourtant notre avenir commun.
Non au projet du Beugnon, non à tous les projets agrivoltaïque en France et en Europe.
Pourquoi nous nous opposons au projet agrivolatique du Beugnon-Arcy sur Cure
Je suis favorable à ce projet qui permet au agriculteurs un meilleur revenus .la qualité des sols et très moyens donc bon pour ce projet.
Tout en soutenant les énergies renouvelables et le projet d’installation d’une bergerie sur le plateau du Beugnon, notre association Cure Yonne Protection s’oppose fermement au projet de centrale photovoltaïque du Beugnon porté par GLHD et 4 agriculteurs sur la commune d’Arcy sur Cure.
Nous vous en expliquons les raisons ci-après.
Résumé de notre position :
Nous soutenons le projet d’installation d’une bergère sur le plateau du Beugnon, nous sommes pour les énergies renouvelables mais nous nous opposons fermement à ce projet démesuré (130 hectares, 164 000 panneaux) qui va, au nom de l’intérêt financier de quelques-uns, défigurer le paysage du plateau du Beugnon à proximité des habitations qui subissent déjà les nuisances des éoliennes (qui contrairement à ce qui avait été promis se voient mais surtout s’entendent du Beugnon) et qui utilise le projet d’installation d’une bergère pour justifier le changement de destination (100 % agricoles aujourd’hui) de ces terres. Nous sommes pour le solaire sur des terres déjà artificialisées, sur les friches industrielles, sur les bâtis privés (sur les toits des hangars agricoles par exemple) comme publics (sur le toit des mairies ou des bâtiments communaux par exemple).
De façon plus détaillée et argumentée :
Un déni de démocratie
Au-delà du fait que la population n’a pas été consultée ni associée (projet citoyen) par la commune et en particulier la population du Beugnon, on peut s’interroger sur le fait que ce projet ait été proposé au vote du conseil municipal d’Arcy sur Cure puis défendu âprement en communauté de communes par le maire d’Arcy sur Cure sans préciser qu’il était impliqué personnellement dans un autre projet du même opérateur GLHD à Sermizelles-Blannay et qu’un conseiller municipal avait des liens familiaux avec un des agriculteurs parties prenantes du projet. C’est la raison pour laquelle nous avons fait un «porter à connaissance» au Procureur de la République, via notre avocat, de la possible prise illégale d’intérêts du Maire d’Arcy sur Cure dans le projet Agri Photovoltaïque de Voutenay-Blannay, en lien direct avec celui d’Arcy, car porté par le même opérateur, GLHD. Une enquête a été ouverte par le Procureur de la République au vu de ces éléments sans que nous portions plainte.
La concertation du public au sujet de la « création de zones d’accélération de la production d’énergies renouvelables », réalisée en Mairie d’Arcy en novembre 2023 a montré que la majorité des avis déposés étaient contre ce projet. Il est regrettable que le compte-rendu du Conseil Municipal n’en fasse pas mention et que la Mairie ait validé le projet tel quel.
La pseudo concertation dont se targue l’opérateur GLHD dans ses documents n’est qu’une opération marketing puisque les nombreuses objections et l’opposition forte des riverains et habitants d’Arcy sur Cure ne transparait dans aucun document de ces pseudo concertations.
Nous sommes pour les énergies renouvelables
Nous sommes pour les énergies renouvelables nécessaires à notre résilience et indépendance énergétique mais pas à n’importe quel prix.
Un potentiel suffisant sans pratiquer l’agrivoltaïsme
Pour ce qui est du solaire nous pensons qu’avant d’investir des terres agricoles il faut d’abord développer ces installations sur des terres déjà artificialisées, sur les friches industrielles, sur les bâtis privés (sur les toits des hangars agricoles par exemple) comme publics (sur le toit des mairies ou des bâtiments communaux voire d’anciennes carrières par exemple).
Ainsi par exemple dans notre environnement proche nous saluons l’installation d’une petite centrale photo-voltaïque sur une ancienne carrière au Val du puits.
L’objectif de production d’énergie photovoltaïque, fixé par le plan France Nation Verte du gouvernement en juin 2023, est de 140 GW à l’horizon 2050. Il s’agit de la contribution du photovoltaïque pour se passer d’énergies fossiles. Dans les scénarii Negawatt, qui incluent aussi un objectif de sortie du nucléaire, l’objectif de production d’énergie photovoltaïque est similaire, avec bien davantage de sobriété dans les usages énergétiques. Dans ses rapports de 2018 et 2019, l’Ademe évalue les gisements de photovoltaïque à 364 Gigawatts (GW) sur toitures, 49 GW sur les friches industrielles et 4 GW pour les parkings, soit plus de 400 GW au total (3 fois l’objectif) !
Comme le dit le rapport du MRAe ( Page6) « il ne peut être affirmé que le projet de la ferme du Beugnon constitue une alternative incontournable pour atteindre les objectifs du développement de l’Agrivoltaïque » car « les surfaces potentielles sur toitures, parking, abords d’autoroute n’ont pas été pris en compte ».
La friche industrielle de SKF à Avallon est typiquement une zone qui aurait pu accueillir une centrale photo-voltaïque.
On peut par ailleurs s’étonner que les agriculteurs partenaires de ce projet, qui promeuvent cette énergie renouvelable, n’aient à ce jour installé aucun panneau solaire sur leurs hangars alors que ces projets sont largement subventionnés. On peut s’étonner également que la Mairie d’Arcy, qui soutient le projet, n’en ait pas plus installé sur les toits de son hangar communal de la gare ou encore sur ceux de l’école-mairie alors que ces installations sont également largement aidées financièrement.
La Chambre d’Agriculture Bourgogne Franche-Comté recommande d’ailleurs de mobiliser en priorité pour des projets de photovoltaïque, des surfaces de toitures existantes ou à créer : sont concernés les bâtiments agricoles existants mais également de nouveaux bâtiments qui doivent cependant avoir pour vocation première, celle de servir à l’activité agricole. Elle ajoute que dans le cadre de projets de photovoltaïque au sol : mobiliser en premier lieu des surfaces déjà retirées de la production agricole (anciennes carrières, anciens lieux d’enfouissement, délaissés d’autoroutes, terrains de zones d’activité non utilisés, …). (1)
Enercoop, fournisseur éthique d’électricité écologique déclare dans ce sens « Nous ne promouvons pas le développement de ces projets (NDLR : d’agri-voltaïsme), la priorité allant toujours à la sobriété et l’efficacité énergétique, au développement des toitures/ombrières photovoltaïques ainsi qu’aux petits parcs sur terrains déjà anthropisés, pollués ou dégradés. » Et encore « Nous n’imaginons pas développer des dizaines de projets agrivoltaïques, nous voyons seulement des projets citoyens et locaux, et dont la pertinence est réellement avérée (protection des cultures et amélioration des conditions agronomiques des parcelles, apport économique complémentaire au revenu agricole restant principal, retombées économiques, sociales et environnementales pour le territoire, aide à la transition vers des systèmes de cultures plus durables, agroécologiques…). » (2)
Nous sommes pour l’installation d’une bergerie
Historiquement un élevage de mouton a existé sur le plateau du Beugnon et nous soutenons ce projet d’élevage qui peut et doit trouver son autonomie financière en dehors du projet photovoltaïque et sera par ailleurs aidé par la PAC. La bergère étant la conjointe d’un des agriculteurs de ces terrains elle n’a pas de problème d’accès au foncier et il y aura des synergies (matériel ou nourriture par exemple) entre les activités de grande culture et l’élevage de moutons.
Mais nous ne sommes pas dupes, le projet d’installation d’une bergerie est un beau levier de communication et permet de justifier le changement de destination (100 % agricoles céréalières aujourd’hui) de ces terres.
La ressource en eau
Nous interrogeons la consommation d’eau nécessaire pour ce projet :
– Pour laver les panneaux régulièrement salis par exemple par les tempêtes de sable (nous interrogeons également la pollution des sols si de l’eau pure ne suffit pas au nettoyage).
– Les enjeux de la ressource en eau pour l’abreuvement des animaux (500 brebis) n’a pas été traitée quand on sait qu’une brebis en début de lactation en ration sèche consomme avec une température de 30 °C l’équivalent de 20 litres d’eau par jour soit 300 m3 sur un mois d’été.
Le rapport du MRAe indique le manque d’une étude hydrogéologique au sein du captage « Guérins ».
« L’artificialisation de 11 ha de sols contribuera à l’augmentation du ruissellement et à la diminution de la vitesse d’infiltration » (p 9 du MRAe)
La baisse des rendements des terres du plateau
Un tel projet serait justifié par la baisse des rendements des culture sur ce plateau.
Tout d’abord 11 % des terres ont un potentiel modéré. Pour le reste il est de notoriété publique que ces terres ont toujours été pauvres. Pourquoi avoir commencé à les cultiver ? Qui plus est une partie de la forêt a été rasée au cours des années pour augmenter ces surfaces de culture qui par ailleurs ont été altérées par les produits de chimie de synthèse utilisés.
Par ailleurs la Communauté Européenne impose des jachères qui pourraient être mises en place sur ces terres.
Enfin, qu’on ne fasse pas pleurer dans les chaumières, de petits paysans français souffrent mais les agriculteurs impliqués dans ce projet ne sont pas des petits paysans mais des acteurs de la grande culture et bénéficient déjà pour partie de la manne des éoliennes installées sur ce même plateau.
Biodiversité
Le rapport du MRAe indique que « les méthodes d’inventaire utilisées présentes des insuffisances qui ne permettent pas d’obtenir une qualification complète de la biodiversité dans l’état initial » (page 3).
« L’étude Natura 2000 est trop restreinte. En l’état l’étude ne démontre pas l’absence d’incidence du projet sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces ayant conduit à la désignation des sites Natura 2000 » (page 8 MRAe).
« Les impacts du projet sur les habitats naturels et les espèces sont globalement sous-estimés. » (MRAe)
Un projet démesuré qui va altérer le paysage et le confort des riverains.
Ce projet est démesuré (130 hectares soit l’équivalent de 177 terrains de foot et 164 000 panneaux) et en ferait l’un des plus grands en France.
Christian Dupraz, chercheur en agroforesterie et agrivoltaïsme à l’Inrae Montpellier et inventeur du terme « agrivoltaïsme » en 2011 est très clair : « La démarche doit rester « citoyenne », « pour cela, les projets ne devront pas excéder 5 ha, condition importante pour que le plus grand nombre d’agriculteurs en bénéficie. Projets dans lesquels le consommateur pourrait aussi être impliqué ». Il rajoute :« On peut faire 100 projets de 1 000 ha, je préfère que l’on fasse 100 000 projets d’un hectare pour que cela puisse profiter à plus de gens. » L’avis est partagé par France agrivoltaïsme. « Pour qu’il y ait une vraie redistribution, un vrai partage de la valeur, il est nécessaire qu’il y ait beaucoup de projets », abonde Antoine Nogier. (Terre-Net)
Ce projet va dénaturer le paysage. Les balades alentour n’auront plus d’intérêt car de part et d’autre des chemins se dresseront des panneaux dont la face occulte la vue entre 1,20 et 2,80 m, des clôtures et des haies qui casseront toute perspective et boucheront l’horizon. Par exemple le célèbre « chemin de la messe » qui est emprunté depuis des siècles par les habitants du Beugnon et les randonneurs pour aller à Arcy sera pour partie entouré des deux côtés par des panneaux.
On rappellera que le panneau le plus proche est prévu à 30 m du premier riverain. Le bruit des 44 transformateurs (de la taille d’un container maritime) et des onduleurs altérera la sérénité des lieux et perturbera les animaux sauvages tout comme gênera les riverains d’autant que ces derniers subissent déjà les nuisances des éoliennes (qui contrairement à ce qui avait été promis se voient mais surtout s’entendent du Beugnon).
La valeur des biens des habitants du Beugnon va baisser au nom de l’intérêt financier de quelques – uns : les agriculteurs peuvent toucher entre 3 000 à 10 000 euros par hectare et par an et opérateur.
Les effets cumulés
Les projets éoliens et agrivoltaïques sont nombreux sur notre territoire : 5 autres projets déjà relativement avancés sont identifiés à Anay, Griolles, Joux, Sermizelle et Nitry. La carte des projets de la communauté de communes du Serein montre que les projets au nord de ce projet sur Arcy sont légions. (9)
« L’ensemble de ces projets conduits à une concentration des projets d’énergies renouvelables dans un même secteur géographique avec des conséquences notables pour les riverains en terme de qualité de vie et de préservation des paysages ». (MRAe page 12)
Une opposition du monde agricole
La Chambre d’Agriculture Bourgogne Franche-Comté recommande « si des surfaces consacrées à la production agricole doivent être mobilisées, les normes de 10 hectares au maximum de surface de projet par propriétaire/exploitant et de 50 hectares au maximum de projet en continuité de surfaces concernant plusieurs exploitations ». (1)
La Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique est « favorable au développement du photovoltaïque … mais en priorité sur les bâtiments agricoles existants lorsque cela est possible. La FNAB est défavorable à l’accompagnement du développement de l’agrivoltaïsme tel qui est pratiqué aujourd’hui par les acteurs de la filière, à savoir des projets intensifs, sur grandes surfaces et qui modifient le modèle économique des fermes en faisant primer le chiffre d’affaires issu de la production d’électricité par rapport au chiffre d’affaires issu de l’activité agricole, mettant en péril le maintien d’une activité agricole ».(2)
Plus de 200 organisations rejettent cette « vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée » et appellent à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques. (3)
La multiplication des projets « agrivoltaïques » en France suscite une inquiétude croissante. Des agriculteurs et militants refusent que l’on détourne les terres agricoles pour de l’électricité. (4)
La confédération paysanne est vent debout contre l’agrivoltaïsme avec un slogan : Des panneaux sur nos hangars, pas sur nos hectares ! Un dossier éclairant démonte de nombreuses fausses affirmations qui sont disséminées par les énergéticiens et leurs allié.es (8)
L’agri-voltaïsme, des projets controversés
La revue Silence publiait en septembre 2023 dans ces colonnes : « Depuis 3 ans, les industriels de l’électricité se sont détournés des toitures ou terrains déjà artificialisés pour se ruer sur les terres agricoles. Si l’idée de « l’agrivoltaïsme » peut paraître séduisante : produire de l’électricité avec des panneaux en hauteur dans des champs, et maintenir une activité agricole en dessous, les effets sur l’agriculture et nos milieux de vie le sont beaucoup moins, en créant une compétition complètement inégale entre production énergétique et alimentaire. Ce phénomène actuellement en plein essor vient mettre en lumière le besoin criant de construire une autonomie paysanne, qui permette à tout·es agricult·rices de vivre dignement de son travail, sans avoir à se transformer en product·rices d’électricité. « .
Des députés telle qu’Aurélie Trouvé s’opposent aux projets agrivoltaïques. (5)
Hervé Morin, le président de la région Normandie dénonce « un développement anarchique poussé par les lobbys, qui met notre agriculture en péril ». « L’agrivoltaïsme fait partie des nouvelles absurdités de la politique française en matière énergétique. La France fait un pas de plus qui pourrait apparaître comme secondaire face au défi énergétique mais qui est en fait très sérieux sur le moyen et le long terme. » (6)
A l’occasion des élections à la députation nous avons sollicités les candidats dont deux ont pris la peine de nous faire une réponse écrite :
Iris Nakov (Les Ecologistes) : « Je suis tout à fait en phase avec l’argumentation développée par votre association. Le projet du Beugnon auquel vous vous opposez est exactement le genre de projets que je dénonce et la raison pour laquelle je me bats pour une autre vision de l’écologie et non les faux-semblants d’écologie mené par des industriels. Ces projets sont des faux amis de l’écologie qui auront des conséquences néfastes sur notre environnement et donc à terme l’économie de notre pays et nos vies. »
Philippe Veyssière (maire d’Asquins et candidat du NFP) : Son directeur de campagne déclarait : » Il porte un regard critique sur nombre de projets ENR en cours ou à l’étude, qu’il s’agisse d’éoliennes, de méthanisation ou d’agrovoltaîque. Ses positions rejoignent largement celle de l’ADENY, association avec laquelle il est régulièrement en contact. En particulier, concernant l’agro-voltaïque, M. Veyssière partage le point de vue selon lequel ce genre d’installations doit d’abord s’opérer sur des espaces déjà artificialisés. Concernant plus particulièrement le projet du Beugnon, M. Veyssière, au regard des informations dont il dispose, se déclare très circonspect sur ses caractéristiques et inquiet quant à ses conséquences.»
Pour toutes ces raisons nous nous opposons à ce projet et demandons aux élus de la communautés de communes Avallon Vezelay Morvan de ne pas voter le changement de PLUI qui pourrait le permettre.
Bonjour,
Je vous ai envoyé le 5 septembre par mail la contribution de l’association cure Yonne protection dont je suis le président et je ne la vois par répercutèe ici.
Merci de vos précisions
JJ fasquel
0628040097
Pourquoi nous nous opposons au projet agrivolatique du Beugnon à Arcy sur Cure
Une fois de plus, les super lobbys essaient de nous faire croire que l ‘l’agroécologie est une des solutions miraculeuse pour nous procurer de l’énergie vertueuse à un coût raisonnable et unee source d’énergie adaptée alors magnifiques territoires icaunaise ! N’oublions pas tout de même que, si elles nourrissent nos gentils ovins, elles nous privent de terres possiblement nourricières. Donc, elles est déjà une hérésie du point de vue des besoins alimentaires de notre pays qui ne vont pas diminuer bien au contraire ! Par ailleurs, comme un de mes concitoyens l’a évoqué, nous sommes bien fournis en rivières et il serait temps de repenser à l’hydrolique qui n’est plus du tout exploité alors que nos ancêtres-certes moins nombreux- l’avaient bien compris !
Et quand les moutons destinés à la bidoche auront bouffé toute la surface, on les déplace sur une autre méga méga prairie photovoltaïque ? Donc la France en sera couverte et nous on crèvera la dalle ainsi que la pauvre faune sauvage ?
Françoise
Je suis opposé a ce projet typique du greewashing européen, irrespectueux de l’économie , de la biodiversité, du paysage et des populations locales..
Il faut arreter cette politique technocratique et fallacieuse profondément anti-ecologique qui ne fait que enrichir un petit nombre de groupe privés etrangers. C’est invasif et hostile.
Je suis opposée à ces projets d’agrivoltaisme (rien que ce mot déjà n’a aucun sens) en France et particulièrement dans notre région Avallon-Vezelay-Morvan
Je suis en accord avec tous les arguments développés par l’association Cure-Yonne-Protection ! Bravo à eux !
Bonjour,
Le projet d’évolution du PLUi pour permettre la construction d’une centrale électrique photovoltaïque de grande envergure financée par des fonds étrangers me pose sérieusement question.
Évidemment, la souveraineté énergétique est cruciale, et la transition vers des énergies renouvelables indispensable.
Pour autant, pourquoi utiliser des terres agricoles ? La souveraineté alimentaire n’est-elle pas également cruciale ?
Pourquoi ne pas utiliser des capitaux locaux ? Ou faire un projet citoyen où l’autoproduction et l’autoconsommation iraient de pair ? Où la production électrique irait a moindre coût aux consommateurs locaux ? Et où la taille du projet serait proportionnée ?
La puissance de communication de l’organisation à la manœuvre derrière ce projet ne doit pas obstruer les besoins et les aspirations des citoyens pour le territoire qu’ils habitent.
Par ailleurs, à ma connaissance, ce plateau est un terrain où se déploie une importante population animale et de nombreuses espèces végétales. Attention a ne pas sous-estimer leur importance !
Enfin la taille du projet agrovoltatique semble absolument démesurée. Pour un concept qui est encore en train de faire ses preuves avec plus ou moins de succès.
Vegetalisons nos rues et nos bâtiments, et utilisons l’énergie solaire sur les zones déjà artificialisees (parkings, hangars, toitures de magasins ..)
Je suis en désaccord avec ce projet car il n’est en rien écologique et viable de diminuer les surfaces agricoles et naturelles pour des panneaux photovoltaïques. Ceci n’est rien d’autre que du green washing.
Je suis en désaccord avec ce projet car il n’est en rien écologique et viable de diminuer les surfaces agricoles et naturelles pour des panneaux photovoltaïques. Ceci n’est rien d’autre que du green washing. De plus, ce projet bénéficie à quelques personnes défendant leur propre intérêt ; le profit de quelques-uns ne doit pas reposer sur une décision imposée à tous les autres. C’est anti démocratique. Et dangereux pour l’avenir de tous.
Je m’oppose au projet agri-photovoltaique du Beugnon et demande aux élus des communes d’Avallon Vezelay Morvan de ne pas voter le changement de PLUI qui pourrait le permettre.
Je m’oppose au projet d’agrivoltaisme qu’une petite poignée d’intéressés veulent imposer dans notre belle région , sur le plateau du Beugnon, déjà défiguré par des éoliennes. Il paraît tellement évident que le premier choix doit être de sauvegarder les terres agricoles au lieu de les bétonner ! D’utiliser le photovoltaïque sur les toitures des bâtiments agricoles et communaux . Les intérêts d’une poignée d’individus ne doit pas se faire au détriment des habitants.
Bonjour
Je ne suis pas d’accord avec les projets d’installation de panneaux photovoltaïques dans la région Avallon Vézelay Morvan.
Plusieurs arguments ont déjà été donnés sur l’inutilité, les problèmes écologiques ainsi que sur le manque de rentabilité économique et énergétique de tels projets.
Je suis contre le projet car il est proposé par une entreprise avec des fonds étrangers. Je suis contre les projets qui nous font perdre la souveraineté énergétique de la France. Je suis pour les projets qui permettent une consommation locale, ce qui n’est pas le cas de ce projet. Je suis contre ce projet car il transforme des terres agricoles comme bon nombre de projets similaires,. Ces choix et beaucoup d’autres mesures, font également perdre sa souveraineté alimentaire à la France.
En préalable, un peu d’histoire: Autrefois ce territoire était couvert de vignes.Il fut délaissé en raison du phylloxéra, quelques parcelles ont été plantées de pins noirs d’Autriche. Dans les années 60, la lande recouvrait majoritairement les plateaux, elles était parsemée de bosquets de genévriers, de quelques bois de pins et de nombreuses cabanes de vignerons. Il y régnait une riche biodiversité, mon grand oncle Édouard Bailly y faisait paître ses moutons. Au début des années 70, sous prétexte de modernité,les arbres furent abattus, les cabanes détruites et la mise en culture fut généralisée; sur ce socle calcaire avec une très faible couche de terre végétale, il fallu faire appel à de grandes quantités d’engrais et autres intrants le sol s’épuisa très vite; nul ne peut forcer la nature; elle demande à être respectée..
Le projet d’aujourd’hui présente un double aspect: Si la création d’une bergerie est une bonne chose et permettrait, si l’élevage ovin demeure extensif, de retrouver la vocation du territoire, en revanche, le gigantisme du parc photovoltaïque amplifiera l’impact destructeur e l’écosystème. Nommer ce projet ferme agrivoltaîque est un leurre, il s’agit en fait d’un investissement industriel dans une zone rurale.
D’un point de vue général, les énergies renouvelables n’ont de sens que si elles restent à l’échelle du territoire et sont consommées dans un environnement proche pour des besoins locaux.Chacun sait que le transport de l’électricité sur de longues distances génère des pertes en ligne conséquentes (effet Joule).
Par ailleurs, le photovoltaïque produit son maximum d’énergie en été, période ou la consommation est moindre (pas de chauffage, fermeture des entreprises etc…) En revanche les besoins hivernaux sont grands alors que le photovoltaïque ne produit que très peu. Possédant 10 m2 de panneaux sur le toit de notre maison, l’expérience montre que la production varie dans une fourchette de 1 à10 entre décembre et juillet!
Un autre argument à charge découlant de la remarque ci-dessus, est que la production devient surabondante en été, à tel point que le prix de vente du kwh calculé au jour le jour (marché SPOT) peut devenir négatif; c’est à dire que RTE gestionnaire du réseau doit payer pour vendre son surplus d’énergie…En 2023 cela à été effectif sur plusieurs centaines d’heures… Quelle ABSURDITÉ! Le mal empirera immanquablement si l’on continu à augmenter les surfaces implantées de panneaux.
La solution est pourtant simple: A une échelle de territoire à déterminer au cas par cas (communauté de communes, villes ,voir départements), il conviendrait d’estimer les besoins en énergie, avec projection dans le temps, d’évaluer les différentes sources de production potentielle d’énergie verte afin de les ajuster. Dans ce contexte, le photovoltaïque y prendrait sa part mais par des projets de moindre amplitude (10 à 20 ha me parait être un maximum raisonnable) ou par les implantations sur les toits de bâtiments publics ou autres ( hangars agricoles, usines, parkings etc…)
A noter que l’hydraulique parait être l’énergie verte la plus cohérente car les débits des rivières sont les plus abondants en hiver, période ou les besoins sont les plus importants. A cet égard, notre territoire possède des rivières sur lesquelles il serait aisé d’installer de petites unités au fil de l’eau à l’image des nombreux moulins du début du 20ème siècles. Certains biefs pourraient être réutilisés voir certains bâtiments non ruinés. Ajoutons que lorsque les chutes sont de faible hauteur, il est aisé d’installer une passe à poissons. (Saluons le projet de la commune voisine de Vermenton qui envisage de remplacer la turbine de l’ancien moulin afin de le remettre en service.
Enfin, sur un plan environnemental et patrimonial, étant très sensible à ces aspects de part ma pratique de la randonnée, le respect de la nature qui guide mon existence et mes responsabilités au sein de l’Association des Amis de la Chapelle du Beugnon et du Patrimoine du Hameau, je ne peux que déplorer ce projet gigantesque et dévastateur du territoire et du paysage autour de notre hameau. (Les premiers panneaux se situeront à 150m de notre chapelle.)
En résumé pour développer un projet de bon sens qui puisse apporter une plus value au territoire et aider à conserver une pratique agricole il me parait important de soutenir l’implantation d’une bergerie dans la mesure ou l’élevage s’effectuera de façon extensive, mais de réduire la surface d’implantation des panneaux à 10 ou 20 hectares.
Marc Bachelard Président des amis de la Chapelle du Beugnon.
Je déplore que les choix de développement d’un si belle région rurale se fassent selon des logiques de solutionnisme technologique aberrantes qui ont prouvé ailleurs et à maintes reprises combien elles contribuaient à diminuer dangereusement la surface cultivable totale française (idem dans l’ouest avec les méthaniers..). Surtout, il apparaît que ce projet bénéficie à une une poignée d’acteurs qui ne défendent là que leur seul intérêt ; le profit de quelques-uns ne saurait reposer sur une décision imposée à tous les autres. C’est choquant.
Le paysage ycaunais est d’une richesse inestimable, l’exceptionnelle biodiversité de ce coin de Bourgogne est un atout d’attractivité et de rétention des plus jeunes générations. Il est dit dans le descriptif du projet que la commune d’Arcy-sur-Cure est démographiquement déficitaire. Comment une commune à la main de quelques propriétaires fonciers influents peut-elle espérer perdurer dans le cœur et les rêves d’avenir de ses habitants ?